Nikola a trouvé un terrain pour fabriquer ses camions à hydrogène
Tout comme Tesla il y a 10 ans, Nikola Motor part de zéro dans son aventure de véhicules à énergies alternatives. Si la firme d’Elon Musk a choisi La Californie et le Nevada pour ses sites, la compagnie a sélectionné l’État de l’Arizona.
C’est dans la ville de Coolidge, à 100 km au sud-est de Phoenix, que Nikola va s’implanter. Le projet de Buckeye, préalablement annoncé, semble ainsi enterré. Le constructeur a révélé avoir acquis 162 hectares dans cette région, stratégique puisque carrefour de voies ferrées et routières majeures. Le projet serait d’environ un milliard de dollars (890 millions d’euros), en partie financé par les collectivités. À terme, Nikola créera environ 2.000 emplois.
Une production en 2024 ?
La première pierre n’ayant pas été posée, le site de production ne sera pas prêt à sortir de camions Nikola d’ici demain. Selon le groupe, l’échéance est de 2024, allant en contradiction avec ses estimations de livraisons de ses futurs semi-remorques.Le premier modèle, le Nikola One, débuterait sa carrière dès l’année 2020 selon les dernières nouvelles. Ce camion « Classe 8 », l’équivalent de nos 35 tonnes, pourra délivrer jusqu’à 1.000 chevaux de puissance et proposera entre 800 et 1.600 kilomètres d’autonomie.
Si le Nikola Two est une version sans cabine, un modèle Tre dédié à l’Europe est prévu pour 2022, avec jusqu’à 1.200 km d’autonomie.