Avec VHyGO, l'hydrogène renouvelable se déploie dans le Grand Ouest
Représentant un investissement global de 38 millions d’euros, la première phase du projet VHyGO a sollicité une aide de 14 millions d’euros auprès de l’ADEME. Celle-ci prévoit la mise en place de :
- 3 sites de production d’hydrogène vert par électrolyse. D’une capacité de 3,5 MW, celle-ci sera répartie entre les trois régions du projet : Brest (1,5 MW), Saint-Nazaire (1,5 MW) et Dieppe (0,5 MW).
- 3 stations d’avitaillement en hydrogène. Localisées « au plus près des usages », celles-ci constitueront le premier maillage du territoire. Dotées d’une capacité initiale de 1900 kg/jour, elles seront conçues pour monter en charge avec l’évolution de la demande.
- Une flotte de plus de 50 bus, 7 BOM, 10 utilitaires légers et 1 poids lourd retrofité fonctionnant à l'hydrogène. Ces véhicules seront répartis entre Brest Métropole, la CARENE, et l’agglomération Dieppe Maritime.
Baisser les coûts de l’hydrogène
Visant à démocratiser l’hydrogène vert, le projet VyGHO prévoit la mise en place de 10 sites de production par électrolyse à horizon 2024. Capables de produire au minimum 5 tonnes d’hydrogène renouvelable par jour, ces sites serviront à ravitailler un réseau de 20 stations. Réparties sur les trois régions, celles-ci serviront à ravitailler une flotte de 500 véhicules.Pour les parties prenantes du projet, ce changement d’échelle doit permettre de baisser significativement le coût de l’hydrogène vert. Objectif : atteindre un prix de 9 €/kg en 2023 et de moins de 8 € à horizon 2030. De quoi faire de l’hydrogène une solution compétitive vis-à-vis des classiques motorisations diesel.
En pratique, le projet VHyGO vient compléter deux autres projets déjà financés :
- EffiH2 qui prévoit le déploiement d’une station à hydrogène à Vannes
- H2Ouest pour la mise en place d’un site de production à Bouin, de 4 stations (3 en Vendée, une au Mans) ainsi d’une flotte de plus d’une vingtaine de véhicules.