Bateau à hydrogène
Les bateaux autonomes à hydrogène, alternative économique au transport routier ?

Une étude publiée dans la revue Nature estime que les bateaux autonomes à hydrogène pourraient être plus économiques que les camions diesel sur les longues distances… à condition que les livraisons ne soient pas urgentes.
L’étude s’est basée sur plusieurs scénarios. Elle a pris en compte la vitesse du bateau et la source d’hydrogène utilisée (vert ou gris). Dans l’hypothèse d’un hydrogène renouvelable à 7 €/kg, le coût d’exploitation moyen d’un bateau autonome à hydrogène (AHB) est estimé à 0,82 €/km. Si le prix de l’hydrogène vert descend à 3 €/kg, ce coût tombe à 0,50 €/km, ce qui le rendrait plus compétitif face aux camions diesel dont le coût est évalué à 0,65 €/km.
Avec de l’hydrogène gris, produit à partir de gaz naturel, le coût moyen d’un AHB serait encore plus bas : 0,42 €/km. Dans ce cas, les AHB se révèlent plus économiques que les camions diesel, mais restent dépendants d’une énergie fossile.
Cette contrainte de vitesse limite leur usage aux biens non périssables (charbon, minerais), contrairement aux camions, qui restent incontournables pour les livraisons rapides de produits alimentaires ou agricoles.
Les chercheurs estiment qu’avec une vitesse de 10 km/h, les bateaux à hydrogène autonomes pourraient remplacer les camions diesel sur des trajets de 576 km ou plus, et les camions électriques ou à hydrogène sur 624 km ou plus. Cela représenterait 18,21 % du marché européen du transport routier en 2030.
L’étude s’est basée sur plusieurs scénarios. Elle a pris en compte la vitesse du bateau et la source d’hydrogène utilisée (vert ou gris). Dans l’hypothèse d’un hydrogène renouvelable à 7 €/kg, le coût d’exploitation moyen d’un bateau autonome à hydrogène (AHB) est estimé à 0,82 €/km. Si le prix de l’hydrogène vert descend à 3 €/kg, ce coût tombe à 0,50 €/km, ce qui le rendrait plus compétitif face aux camions diesel dont le coût est évalué à 0,65 €/km.
Avec de l’hydrogène gris, produit à partir de gaz naturel, le coût moyen d’un AHB serait encore plus bas : 0,42 €/km. Dans ce cas, les AHB se révèlent plus économiques que les camions diesel, mais restent dépendants d’une énergie fossile.
Une alternative viable pour les marchandises non périssables
L’étude précise cependant que cette compétitivité repose sur une vitesse réduite des navires autonome. En effet, les bateaux naviguant à 10 km/h ou moins sont économiquement plus avantageux que les camions diesel. À 15 km/h ou moins, les AHB à hydrogène gris deviennent également plus intéressants financièrement.Cette contrainte de vitesse limite leur usage aux biens non périssables (charbon, minerais), contrairement aux camions, qui restent incontournables pour les livraisons rapides de produits alimentaires ou agricoles.
Les chercheurs estiment qu’avec une vitesse de 10 km/h, les bateaux à hydrogène autonomes pourraient remplacer les camions diesel sur des trajets de 576 km ou plus, et les camions électriques ou à hydrogène sur 624 km ou plus. Cela représenterait 18,21 % du marché européen du transport routier en 2030.
Un cadre réglementaire favorable
Simon Schlehuber, chercheur à l’Université de Münster et auteur principal de l’étude, souligne que les bateaux autonomes pourraient se développer plus vite que les camions autonomes, en raison d’une réglementation plus souple sur les voies navigables.
Simon Schlehuber, chercheur à l’Université de Münster et auteur principal de l’étude, souligne que les bateaux autonomes pourraient se développer plus vite que les camions autonomes, en raison d’une réglementation plus souple sur les voies navigables.