Energie
Importation d'hydrogène : l'Allemagne dévoile sa stratégie
L' Allemagne a adopté une nouvelle stratégie d'importation d'hydrogène pour décarboner son économie, se tournant vers des importations massives pour compléter ses objectifs en matière de production locale.
Alors que la demande nationale d'hydrogène devrait atteindre 95 à 130 TWh d'ici 2030, Le ministère de l'Économie et de la Protection du climat (BMWK) estime que 50 à 70 % de cette demande devant être importée.
La stratégie inclut divers dérivés de l'hydrogène, tels que l'ammoniac et le méthanol, et prévoit une augmentation de la flotte de navires et de pipelines d'importation, ainsi que la conclusion d'accords avec des pays partenaires pour renforcer la coopération internationale sur l'hydrogène. « À moyen et long terme, une grande partie des besoins en hydrogène de l’Allemagne devra être couverte par des importations » a déclaré le ministre de l’Économie Robert Habeck.
Selon les autorités allemandes, la demande d'hydrogène sera principalement portée par l'industrie sidérurgique, la pétrochimie, la mobilité et la logistique. D'ici 2045, le ministère prévoit une demande de 360 à 500 TWh pour l'hydrogène et d'environ 200 TWh pour ses dérivés. Pour répondre à cette demande croissante, l'Allemagne inclura l'hydrogène bleu, produit à partir de combustibles fossiles avec captage et stockage du carbone, bien que cette inclusion suscite des inquiétudes parmi les groupes environnementaux.
En pratique, cette nouvelle stratégie portée sur les importations vient compléter la stratégie nationale pour l'hydrogène. Publiée en juillet 2023, celle-ci visait notamment à doubler la capacité de production d' hydrogène vert de 5 GW à 10 GW d'ici 2030.
Les groupes industriels, tels que l'Association des ingénieurs allemands (VDI) et l'association professionnelle de l'industrie énergétique (BDEW), ont salué l'adoption de cette nouvelle stratégie, réclamant toutefois l'agilité des autorités et la mise en œuvre de mesures efficaces pour mener à bien les objectifs fixés.
Alors que la demande nationale d'hydrogène devrait atteindre 95 à 130 TWh d'ici 2030, Le ministère de l'Économie et de la Protection du climat (BMWK) estime que 50 à 70 % de cette demande devant être importée.
La stratégie inclut divers dérivés de l'hydrogène, tels que l'ammoniac et le méthanol, et prévoit une augmentation de la flotte de navires et de pipelines d'importation, ainsi que la conclusion d'accords avec des pays partenaires pour renforcer la coopération internationale sur l'hydrogène. « À moyen et long terme, une grande partie des besoins en hydrogène de l’Allemagne devra être couverte par des importations » a déclaré le ministre de l’Économie Robert Habeck.
Selon les autorités allemandes, la demande d'hydrogène sera principalement portée par l'industrie sidérurgique, la pétrochimie, la mobilité et la logistique. D'ici 2045, le ministère prévoit une demande de 360 à 500 TWh pour l'hydrogène et d'environ 200 TWh pour ses dérivés. Pour répondre à cette demande croissante, l'Allemagne inclura l'hydrogène bleu, produit à partir de combustibles fossiles avec captage et stockage du carbone, bien que cette inclusion suscite des inquiétudes parmi les groupes environnementaux.
En pratique, cette nouvelle stratégie portée sur les importations vient compléter la stratégie nationale pour l'hydrogène. Publiée en juillet 2023, celle-ci visait notamment à doubler la capacité de production d' hydrogène vert de 5 GW à 10 GW d'ici 2030.
Les groupes industriels, tels que l'Association des ingénieurs allemands (VDI) et l'association professionnelle de l'industrie énergétique (BDEW), ont salué l'adoption de cette nouvelle stratégie, réclamant toutefois l'agilité des autorités et la mise en œuvre de mesures efficaces pour mener à bien les objectifs fixés.
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