Bus hydrogène
En Allemagne, Bayreuth abandonne l'option hydrogène pour sa flotte de bus urbains
Illustration : un bus au biogaz en circulation à Bayreuth
Ville du nord de la Bavière, Bayreuth a abandonné son projet de bus à hydrogène. Jugée plus viable économiquement, l’option batterie-électrique est désormais privilégiée.
Si elle intéresse bon nombre de collectivités, la solution hydrogène peine toujours à s’imposer dans l’offre de transport public. Outre-Rhin, c’est la ville de Bayreuth qui a finalement choisi d’abandonner la technologie. Une étude de faisabilité commandée en 2023 avait pourtant conclu que l’hydrogène constituait la meilleure option sur le plan économique, notamment vis-à-vis des bus électriques à batteries dont l’autonomie paraissait trop limitée en hiver.
A l’époque, le projet comportait la construction d’un électrolyseur alimenté par de l’électricité renouvelable locale et une station de ravitaillement en hydrogène. Un financement public de 7 millions d’euros avait même été promis par le ministère bavarois de l’Économie.
Dans le même temps, les performances des bus électriques à batterie se sont nettement améliorées, avec des autonomies permettant une journée complète d’exploitation sans recharge intermédiaire.
A cela s’ajoute une gestion simplifiée de l’infrastructure. « Contrairement à une station-service à hydrogène ou à un électrolyseur, dont l'extension est limitée, la mobilité électrique peut être déployée progressivement, ce qui permet de répartir les coûts d'investissement » souligne l’opérateur.
Dans l’immédiat, une équipe projet a été mise en place pour étudier les modalités concrètes de conversion de la flotte vers l’électrique. En attendant, les bus au biogaz, qui représentent actuellement 80 % de la flotte en service, continueront à rouler comme solution transitoire.
Si elle intéresse bon nombre de collectivités, la solution hydrogène peine toujours à s’imposer dans l’offre de transport public. Outre-Rhin, c’est la ville de Bayreuth qui a finalement choisi d’abandonner la technologie. Une étude de faisabilité commandée en 2023 avait pourtant conclu que l’hydrogène constituait la meilleure option sur le plan économique, notamment vis-à-vis des bus électriques à batteries dont l’autonomie paraissait trop limitée en hiver.
A l’époque, le projet comportait la construction d’un électrolyseur alimenté par de l’électricité renouvelable locale et une station de ravitaillement en hydrogène. Un financement public de 7 millions d’euros avait même été promis par le ministère bavarois de l’Économie.
Manque de soutien fédéral et évolution de la filière batteries
Pour la ville de Bayreuth, ce désengagement de l’hydrogène résulte de plusieurs facteurs. Le premier provient des autorités fédérales qui n’ont pas retenu le projet pour débloquer des aides complémentaires à l’achat. Un revers qui a ralenti le projet, provoquant le désengagement de certains partenaires. « L’hydrogène n'est plus économiquement compétitif dans ces conditions » pointe l’opérateur dans son communiqué.Dans le même temps, les performances des bus électriques à batterie se sont nettement améliorées, avec des autonomies permettant une journée complète d’exploitation sans recharge intermédiaire.
A cela s’ajoute une gestion simplifiée de l’infrastructure. « Contrairement à une station-service à hydrogène ou à un électrolyseur, dont l'extension est limitée, la mobilité électrique peut être déployée progressivement, ce qui permet de répartir les coûts d'investissement » souligne l’opérateur.
Dans l’immédiat, une équipe projet a été mise en place pour étudier les modalités concrètes de conversion de la flotte vers l’électrique. En attendant, les bus au biogaz, qui représentent actuellement 80 % de la flotte en service, continueront à rouler comme solution transitoire.

