Mobilité
Baromètre France Hydrogène 2024 : les principaux chiffres de la filière

À l’occasion du salon Hyvolution 2025, France Hydrogène a publié son baromètre annuel 2024. L’occasion de revenir sur les principaux chiffres de la filière, tant sur le volet énergie que mobilité.
Malgré des tensions économiques et politiques, la filière française de l’hydrogène continue de progresser. Ce mardi 28 janvier, France Hydrogène présentait à l’occasion du salon Hyvolution l’édition 2024 de son désormais traditionnel baromètre annuel. Voilà les principaux chiffres à retenir !
Du côté des véhicules lourds, le baromètre dénombre 58 autobus, 7 bennes à ordures ménagères, 13 autocars et 5 poids lourds en circulation. S’y ajoutent les premières applications fluviales et maritimes, comme le navire de pêche Alba ou le bateau Zulu 06 H2 sur la Seine.
Le réseau des stations de distribution a, lui, fortement progressé. Avec 80 stations en service, dont 17 produisent de l’hydrogène directement sur site, et 91 projets en préparation, la filière se structure pour répondre à une demande croissante.
« Les retards de publication des textes et dispositifs de soutien ralentissent le développement des projets industriels » pointe France Hydrogène dans son communiqué.
« Alors que les industriels et les collectivités maintiennent leurs efforts, il reste crucial de lever les obstacles réglementaires pour accélérer la montée en puissance de la filière. En 2024, des progrès ont été accomplis dans un contexte difficile, caractérisé par des tensions budgétaires et une instabilité gouvernementale, retardant notamment la publication de la Stratégie Nationale Hydrogène révisée. Néanmoins, le lancement en fin décembre dernier du Mécanisme de soutien à la production envoie un signal fort et prometteur » a souligné Philippe Boucly, Président de France Hydrogène.
Malgré des tensions économiques et politiques, la filière française de l’hydrogène continue de progresser. Ce mardi 28 janvier, France Hydrogène présentait à l’occasion du salon Hyvolution l’édition 2024 de son désormais traditionnel baromètre annuel. Voilà les principaux chiffres à retenir !
Mobilité : un déploiement encore timide
Toujours dans l’ombre des véhicules électriques à batteries, les véhicules à hydrogène sont peu présents sur nos routes. Selon le décompte de France Hydrogène, flotte de véhicules à hydrogène compte désormais 2000 unités, dont plus de 1600 véhicules légers, avec une forte présence en Île-de-France grâce aux 1000 taxis déployés, en partie pour les Jeux olympiques de Paris. Sur le segment des véhicules légers, 529 véhicules particuliers et 124 utilitaires ont été immatriculés en 2024.Du côté des véhicules lourds, le baromètre dénombre 58 autobus, 7 bennes à ordures ménagères, 13 autocars et 5 poids lourds en circulation. S’y ajoutent les premières applications fluviales et maritimes, comme le navire de pêche Alba ou le bateau Zulu 06 H2 sur la Seine.
Le réseau des stations de distribution a, lui, fortement progressé. Avec 80 stations en service, dont 17 produisent de l’hydrogène directement sur site, et 91 projets en préparation, la filière se structure pour répondre à une demande croissante.
Un soutien public nécessaire
« Aujourd’hui, les soutiens publics sont insuffisants face au surcoût de la mobilité hydrogène par rapport aux carburants fossiles. Pour garantir le passage à l’échelle de la filière, il est indispensable de donner de la visibilité et d’accentuer ces soutiens. Cela passe par trois leviers prioritaires : faciliter l’accès à l’hydrogène décarboné via des mécanismes incitatifs comme la TIRUERT, accompagner l’usage de tous types de véhicules à hydrogène, et accélérer le déploiement des infrastructures, dont le règlement AFIR ne constitue qu’une première étape » a souligné Jean-Michel Amaré, 1er Vice-Président de France Hydrogène et Président d’Atawey.
« Aujourd’hui, les soutiens publics sont insuffisants face au surcoût de la mobilité hydrogène par rapport aux carburants fossiles. Pour garantir le passage à l’échelle de la filière, il est indispensable de donner de la visibilité et d’accentuer ces soutiens. Cela passe par trois leviers prioritaires : faciliter l’accès à l’hydrogène décarboné via des mécanismes incitatifs comme la TIRUERT, accompagner l’usage de tous types de véhicules à hydrogène, et accélérer le déploiement des infrastructures, dont le règlement AFIR ne constitue qu’une première étape » a souligné Jean-Michel Amaré, 1er Vice-Président de France Hydrogène et Président d’Atawey.

Production et infrastructures en croissance
En 2024, la capacité de production d’hydrogène par électrolyse en France a atteint 35 MW, avec des projets emblématiques tels que Hypster à Étrez ou les nouvelles stations de Belfort et Dijon. Cependant, avec 315 MW en projets confirmés ou en cours de construction, le développement reste freiné par le manque de visibilité réglementaire et les retards dans les dispositifs de soutien.« Les retards de publication des textes et dispositifs de soutien ralentissent le développement des projets industriels » pointe France Hydrogène dans son communiqué.
« Alors que les industriels et les collectivités maintiennent leurs efforts, il reste crucial de lever les obstacles réglementaires pour accélérer la montée en puissance de la filière. En 2024, des progrès ont été accomplis dans un contexte difficile, caractérisé par des tensions budgétaires et une instabilité gouvernementale, retardant notamment la publication de la Stratégie Nationale Hydrogène révisée. Néanmoins, le lancement en fin décembre dernier du Mécanisme de soutien à la production envoie un signal fort et prometteur » a souligné Philippe Boucly, Président de France Hydrogène.

Vous avez aimé cet article ? Ne manquez pas les suivants en vous abonnant à H2 Mobile sur Google News ou en nous suivant sur Linkedin.