Energie
2024, année blanche pour la filière hydrogène
Philippe Boucly, Président de France Hydrogène, lors de la conférence annuelle de l'association
Alors que la filière connait un ralentissement, le Président de France Hydrogène, Philippe Boucly, a une nouvelle fois invité les pouvoirs publics à envoyer de vrais signaux pour lui permettre de rebondir.
« L'année 2024 est une année blanche et il est clair que les bouleversements du paysage politique au second semestre n'ont pas aidé ». Introduisant la conférence annuelle de France Hydrogène, le Président de l’association, Philippe Boucly, a une nouvelle fois appelé la France et l’Europe à être à la hauteur des enjeux.
« L’Union européenne, pourtant pionnière avec sa feuille de route consacrée à l’hydrogène dès 2020, doit se ressaisir, au risque de décrocher » alerte-t-il. En France, la mise en œuvre reste lente : seuls 10 % des projets avancent, tandis que les États-Unis et la Chine dominent déjà ce secteur stratégique. La France prend également du retard par rapport à d’autres pays européens comme l’Allemagne, alerte France hydrogène, pointant l’incertitude générée par le retard de la publication de la Stratégie Nationale hydrogène révisée.
L’association dénonce également une forme de statu-quo dans le domaine de la réglementation avec notamment une forte attente sur la transposition de la TIRUERT qui permettrait de booster la mobilité en baissant drastiquement le prix de l’hydrogène à la pompe.
« Le contexte est à risque pour la filière hydrogène. Toutes les conditions doivent être rapidement réunies et un signal politique fort et clair doit être de nouveau donné. À l’heure où la réindustrialisation s’essouffle, l’hydrogène est une opportunité réaliste pour transformer nos atouts en valeur ajoutée industrielle et en emplois durables dans les territoires » a-t-il insisté.
« L'année 2024 est une année blanche et il est clair que les bouleversements du paysage politique au second semestre n'ont pas aidé ». Introduisant la conférence annuelle de France Hydrogène, le Président de l’association, Philippe Boucly, a une nouvelle fois appelé la France et l’Europe à être à la hauteur des enjeux.
« L’Union européenne, pourtant pionnière avec sa feuille de route consacrée à l’hydrogène dès 2020, doit se ressaisir, au risque de décrocher » alerte-t-il. En France, la mise en œuvre reste lente : seuls 10 % des projets avancent, tandis que les États-Unis et la Chine dominent déjà ce secteur stratégique. La France prend également du retard par rapport à d’autres pays européens comme l’Allemagne, alerte France hydrogène, pointant l’incertitude générée par le retard de la publication de la Stratégie Nationale hydrogène révisée.
L’association dénonce également une forme de statu-quo dans le domaine de la réglementation avec notamment une forte attente sur la transposition de la TIRUERT qui permettrait de booster la mobilité en baissant drastiquement le prix de l’hydrogène à la pompe.
« Ne jamais sacrifier l’avenir au présent »
Citant la phrase de Pierre Mendes France rappelée par Michel Barnier dans sa déclaration à l’Assemblée nationale le 1er octobre dernier, le Président de France Hydrogène appelle à «?ne jamais sacrifier l’avenir au présent ».« Le contexte est à risque pour la filière hydrogène. Toutes les conditions doivent être rapidement réunies et un signal politique fort et clair doit être de nouveau donné. À l’heure où la réindustrialisation s’essouffle, l’hydrogène est une opportunité réaliste pour transformer nos atouts en valeur ajoutée industrielle et en emplois durables dans les territoires » a-t-il insisté.
