Energie
Avec HyPSTER, Storengy se lance dans le stockage d'hydrogène vert
Commune de moins de 1.000 habitants située dans l’Ain, Etrez offre son territoire au premier démonstrateur de stockage d’ hydrogène vert en cavité saline, soutenu par l’Union européenne.
Idéalement situé sur le corridor européen Nord-Sud très fréquenté par les poids lourds, le village implanté à une quinzaine de kilomètres à vol d’oiseau de Bourg-en-Bresse abrite depuis 1979 des unités de stockage de gaz naturel situées à 1.500 mètres sous terre. C’est dans ce même environnement, constitué de multiples cavités salines, que va être testée la conservation d’hydrogène vert. Dans un premier temps, seulement 2 à 3 tonnes de ce gaz seront injectées dans le sous-sol, à la cadence de production de l’électrolyseur. Construit en 2022, ce dernier sera alimenté par les sources d’énergies renouvelables et locales photovoltaïques et hydrauliques.
Dans une phase ultérieure, la capacité totale identifiée pour la cavité saline retenue sera exploitée. Les 44 tonnes d’hydrogène vert qu’il serait possible d’y injecter représentent les besoins en avitaillement de 1.760 bus pour leurs tournées journalières.
En ce début d’année 2021, le projet HyPSTER (Hydrogen Pilot STorage for large Ecosystem Replication = Démonstrateur de stockage d’hydrogène duplicable sur d’autres écosystèmes) démarre avec une étude d’ingénierie sous-sol et surface. Ce préalable est incontournable pour passer à la phase d’expérimentation en conditions réelles et à l’échelle industrielle.
Pour les acteurs réunis autour de ce programme, le site constitue un maillon essentiel du développement du stockage souterrain de l’hydrogène vert en Europe. Lui-même revêt la dimension d’axe porteur de la trajectoire de décarbonation de l’économie, contigüe avec le plan de relance du vaste territoire.
Le projet HyPSTER est coordonné par Storengy, gestionnaire et exploitant du site. Parmi les autres acteurs au berceau du démonstrateur, sont également embarqués dans cette aventure : ESK, qui devra confirmer que les modèles de cyclages adoptés pour la gaz naturel sont applicables à l’hydrogène ; Element Energy, qui veillera à ce que l’approche technico-économique du démonstrateur soit réplicable dans d’autres pays ; Ineris, chargé d’évaluer et de définir un cadre réglementaire autour des risques et impacts environnementaux de l’injection de l’hydrogène dans un tel milieu souterrain.
Idéalement situé sur le corridor européen Nord-Sud très fréquenté par les poids lourds, le village implanté à une quinzaine de kilomètres à vol d’oiseau de Bourg-en-Bresse abrite depuis 1979 des unités de stockage de gaz naturel situées à 1.500 mètres sous terre. C’est dans ce même environnement, constitué de multiples cavités salines, que va être testée la conservation d’hydrogène vert. Dans un premier temps, seulement 2 à 3 tonnes de ce gaz seront injectées dans le sous-sol, à la cadence de production de l’électrolyseur. Construit en 2022, ce dernier sera alimenté par les sources d’énergies renouvelables et locales photovoltaïques et hydrauliques.
L’équivalent de la consommation de 1.760 bus hydrogène
La puissance de 1 MW de l’électrolyseur permettra de produire quotidiennement 400 kg d’hydrogène. Ce volume correspond à la consommation quotidienne de 16 bus électriques à pile à combustible.Dans une phase ultérieure, la capacité totale identifiée pour la cavité saline retenue sera exploitée. Les 44 tonnes d’hydrogène vert qu’il serait possible d’y injecter représentent les besoins en avitaillement de 1.760 bus pour leurs tournées journalières.
En ce début d’année 2021, le projet HyPSTER (Hydrogen Pilot STorage for large Ecosystem Replication = Démonstrateur de stockage d’hydrogène duplicable sur d’autres écosystèmes) démarre avec une étude d’ingénierie sous-sol et surface. Ce préalable est incontournable pour passer à la phase d’expérimentation en conditions réelles et à l’échelle industrielle.
Début de l’expérimentation en 2023
L’enveloppe allouée à cette expérimentation, qui vise à soutenir le développement de l’économie hydrogène en Europe, s’élève à 13 millions d’euros. Dont 5 millions de subvention versés l’année dernière par le Fuel Cells and Hydrogen Joint Undertaking (FCH 2 JU), organisme d’économie mixte créé pour accélérer l’aboutissement des recherches sur les piles à combustible et les technologies de l’hydrogène. La feuille de route du projet HyPSTER prévoit pour 2023 le démarrage de l’électrolyseur et l’injection du gaz dans le sous-sol d’Etrez.Pour les acteurs réunis autour de ce programme, le site constitue un maillon essentiel du développement du stockage souterrain de l’hydrogène vert en Europe. Lui-même revêt la dimension d’axe porteur de la trajectoire de décarbonation de l’économie, contigüe avec le plan de relance du vaste territoire.
Une région hydrogène dynamique
Etrez est au centre d’un territoire très dynamique en matière de projets H2 majeurs. Ainsi la Zero Emission Valley dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, la construction d’unités de production et de distribution d’hydrogène en Bourgogne-Franche-Comté, et la vallée de la chimie qui accueille de nombreux industriels.Le projet HyPSTER est coordonné par Storengy, gestionnaire et exploitant du site. Parmi les autres acteurs au berceau du démonstrateur, sont également embarqués dans cette aventure : ESK, qui devra confirmer que les modèles de cyclages adoptés pour la gaz naturel sont applicables à l’hydrogène ; Element Energy, qui veillera à ce que l’approche technico-économique du démonstrateur soit réplicable dans d’autres pays ; Ineris, chargé d’évaluer et de définir un cadre réglementaire autour des risques et impacts environnementaux de l’injection de l’hydrogène dans un tel milieu souterrain.
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