Stations hydrogène
Station hydrogène : Airbus rejoint le projet Hyport à Toulouse
Airbus vient de signer un accord de partenariat avec HyPort (une joint-venture entre ENGIE Solutions et l'Agence régionale pour l'énergie et le climat d'Occitanie) pour accompagner la mise en fonction de la station hydrogène de l’aéroport de Toulouse-Blagnac.
Achevée début 2022, la station hydrogène de l'aéroport de Toulouse-Blagnac doit être mise en service dans les premières semaines de 2023. Les systèmes de production, de stockage et de distribution font actuellement l'objet de tests finaux. L’unité aura une capacité de production d'environ 400 kilogrammes d'hydrogène par jour, ce qui permettra d'alimenter une cinquantaine de véhicules de transport terrestre, principalement des bus circulant sur l’aéroport.
Airbus et HyPort travaillent à la mise en place d'un plan de déploiement pour l'expansion de ces opérations, en adaptant les moyens de production et de distribution, ainsi que la capacité des infrastructures. Objectif : anticiper, dès aujourd’hui, l'augmentation attendue de la demande d'hydrogène pour l’aéronautique dans les années à venir. Le partenariat se traduira notamment par l’élaboration d’un schéma directeur décrivant les exigences et fournissant des conseils sur la sécurité des opérations, la conformité réglementaire, l'acceptation sociale ainsi que l'investissement financier nécessaire à l'utilisation généralisée de l'hydrogène dans les aéroports.
A terme, l’expérience acquise à Toulouse-Blagnac doit permettre à Airbus de décliner de manière opérationnelle son plan « Hydrogen Hub at Airports » qui vise à aider les aéroports à identifier les besoins en infrastructures pour de futurs avions à hydrogène, ainsi que pour les opérations aéroportuaires corrélées.
Comme le souligne Karine Guenan, vice-présidente en charge de l’écosystème zéro émission chez Airbus, « l'utilisation de l'hydrogène pour décarboner tous les transports terrestres associés à l'aéroport à l'horizon 2020 à 2030 ouvrira la voie à la disponibilité de l'hydrogène pour les avions à émission zéro d'ici à 2035 ».
La station fournira de l'hydrogène liquide au démonstrateur ZEROe d'Airbus lorsqu'il entrera dans sa phase d'essais au sol et en vol entre 2025 et 2030. Cet "avion laboratoire" sera équipé de 4 réservoirs d'hydrogène liquide et d'un moteur à combustion à hydrogène installés dans son fuselage arrière. Ces réservoirs alimenteront un système de conditionnement dans lequel l'hydrogène liquide sera converti en hydrogène gazeux. Celui-ci sera ensuite acheminé jusqu'au moteur où il sera brûlé pour propulser l'appareil.
"Cela fait 50 ans que nous utilisons l'hydrogène liquide pour la propulsion des fusées Ariane, notre expérience est donc solide en matière de stockage, de test et d'utilisation de ce carburant", affirme André-Hubert Roussel, président d'ArianeGroup. "Nous sommes ravis de nous associer avec Airbus pour travailler sur ce projet aéronautique qui permettra d'accélérer sa transition énergétique."
"Afin de préparer la mise en service de notre avion à zéro émission en 2035, nous devons étudier et développer toutes les technologies requises pour son fonctionnement", déclare Sabine Klauke, directrice technique du groupe Airbus. "Ce partenariat avec ArianeGroup nous permettra de tirer parti de l'expertise reconnue en matière d'hydrogène liquide et de technologies spatiales d'un leader de ce secteur pour concrétiser notre objectif."
Achevée début 2022, la station hydrogène de l'aéroport de Toulouse-Blagnac doit être mise en service dans les premières semaines de 2023. Les systèmes de production, de stockage et de distribution font actuellement l'objet de tests finaux. L’unité aura une capacité de production d'environ 400 kilogrammes d'hydrogène par jour, ce qui permettra d'alimenter une cinquantaine de véhicules de transport terrestre, principalement des bus circulant sur l’aéroport.
Airbus et HyPort travaillent à la mise en place d'un plan de déploiement pour l'expansion de ces opérations, en adaptant les moyens de production et de distribution, ainsi que la capacité des infrastructures. Objectif : anticiper, dès aujourd’hui, l'augmentation attendue de la demande d'hydrogène pour l’aéronautique dans les années à venir. Le partenariat se traduira notamment par l’élaboration d’un schéma directeur décrivant les exigences et fournissant des conseils sur la sécurité des opérations, la conformité réglementaire, l'acceptation sociale ainsi que l'investissement financier nécessaire à l'utilisation généralisée de l'hydrogène dans les aéroports.
A terme, l’expérience acquise à Toulouse-Blagnac doit permettre à Airbus de décliner de manière opérationnelle son plan « Hydrogen Hub at Airports » qui vise à aider les aéroports à identifier les besoins en infrastructures pour de futurs avions à hydrogène, ainsi que pour les opérations aéroportuaires corrélées.
Comme le souligne Karine Guenan, vice-présidente en charge de l’écosystème zéro émission chez Airbus, « l'utilisation de l'hydrogène pour décarboner tous les transports terrestres associés à l'aéroport à l'horizon 2020 à 2030 ouvrira la voie à la disponibilité de l'hydrogène pour les avions à émission zéro d'ici à 2035 ».
De l' hydrogène liquide avec ArianeGroup
Au-delà de ce partenariat avec Hyport, Airbus s'est également associé à ArianeGroup pour construire la première station d'approvisionnement en hydrogène liquide destinée à ravitailler l'avion de démonstration ZEROe. Installée au sein de l'aéroport de Toulouse Blagnac, cette infrastructure sera mise en service en 2025. ArianeGroup, qui est une coentreprise de technologies de propulsion spatiale détenue à parts égales par Airbus et Safran, sera chargé de sa conception, de sa production et de sa maintenance.La station fournira de l'hydrogène liquide au démonstrateur ZEROe d'Airbus lorsqu'il entrera dans sa phase d'essais au sol et en vol entre 2025 et 2030. Cet "avion laboratoire" sera équipé de 4 réservoirs d'hydrogène liquide et d'un moteur à combustion à hydrogène installés dans son fuselage arrière. Ces réservoirs alimenteront un système de conditionnement dans lequel l'hydrogène liquide sera converti en hydrogène gazeux. Celui-ci sera ensuite acheminé jusqu'au moteur où il sera brûlé pour propulser l'appareil.
"Cela fait 50 ans que nous utilisons l'hydrogène liquide pour la propulsion des fusées Ariane, notre expérience est donc solide en matière de stockage, de test et d'utilisation de ce carburant", affirme André-Hubert Roussel, président d'ArianeGroup. "Nous sommes ravis de nous associer avec Airbus pour travailler sur ce projet aéronautique qui permettra d'accélérer sa transition énergétique."
"Afin de préparer la mise en service de notre avion à zéro émission en 2035, nous devons étudier et développer toutes les technologies requises pour son fonctionnement", déclare Sabine Klauke, directrice technique du groupe Airbus. "Ce partenariat avec ArianeGroup nous permettra de tirer parti de l'expertise reconnue en matière d'hydrogène liquide et de technologies spatiales d'un leader de ce secteur pour concrétiser notre objectif."
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