
Animé par Bretagne Développement Innovation (BDI), le programme Bretagne Hydrogène Renouvelable organise plusieurs fois dans l’année des webinaires appelés « H2 Breakfast ». Il s’agit d’informer les entreprises régionales concernées ou intéressées des nouveautés du territoire, nationales et mondiales autour de la molécule H2. Au cours de l’édition du vendredi 25 avril 2025 a été présenté le projet de Veolia pour décarboner une flotte de bennes à ordures (BOM) ménagères et de porteurs ampliroll (benne amovible à roulettes) grâce à des moteurs thermiques fonctionnant à l’hydrogène.
Directeur pour Veolia France des services aux collectivités bretonnes, François Bignon a d’abord rappelé la diversité des activités fournies demandant l’usage de véhicules. Il s’agit du ramassage des déchets porte à porte, de la récupération du contenu des apports volontaires dans les colonnes enterrées, de la gestion des déchetteries et du nettoiement urbain : « Dans le cadre de ces prestations-là, nous tenons à réaliser une décarbonation de nos flottes ». En France, les mouvements de population depuis plus de cent ans ont eu pour effet de développer de grandes villes : « C’est dans ces cœurs urbains que nous devons décarboner nos activités ».
Pour les agglos et les plus grosses communes, « je cherche à venir décarboner les véhicules en fonction des énergies et des ressources disponibles sur les territoires. L’hydrogène prend tout son sens pour créer des écosystèmes urbains avec des productions locales ». Le représentant de l’opérateur vit comme un véritable challenge la recherche de solutions plus vertueuses : « Avec la gestion des déchets, nous avons des ressources qui peuvent être réorientées vers l’hydrogène ».
D’où l’idée, au-delà de l’électrolyse de l’eau, d’exploiter dans les territoires les déchets qui permettent de produire de l’hydrogène : « Avant d’attaquer ces sujets de production, il faut s’assurer que tout ce que l’on va mettre en place pour collecter nos déchets, que ce soit sur de l’ampliroll ou de la benne à ordures ménagères, soit acceptable au niveau économique ». Grâce au soutien de la région Bretagne et de Bretagne Développement Innovation, deux prototypes de camion à moteur thermique fonctionnant à l’hydrogène vont être montés, l’un pour une BOM et l’autre sur porteur de bennes à roulettes. Le responsable des services aux collectivités bretonnes chez Veolia est persuadé du bon choix de l’hydrogène pour décarboner les flottes concernées.
Directeur pour Veolia France des services aux collectivités bretonnes, François Bignon a d’abord rappelé la diversité des activités fournies demandant l’usage de véhicules. Il s’agit du ramassage des déchets porte à porte, de la récupération du contenu des apports volontaires dans les colonnes enterrées, de la gestion des déchetteries et du nettoiement urbain : « Dans le cadre de ces prestations-là, nous tenons à réaliser une décarbonation de nos flottes ». En France, les mouvements de population depuis plus de cent ans ont eu pour effet de développer de grandes villes : « C’est dans ces cœurs urbains que nous devons décarboner nos activités ».
Pour les agglos et les plus grosses communes, « je cherche à venir décarboner les véhicules en fonction des énergies et des ressources disponibles sur les territoires. L’hydrogène prend tout son sens pour créer des écosystèmes urbains avec des productions locales ». Le représentant de l’opérateur vit comme un véritable challenge la recherche de solutions plus vertueuses : « Avec la gestion des déchets, nous avons des ressources qui peuvent être réorientées vers l’hydrogène ».
Créer des écosystèmes déconnectés des marchés
« La décarbonation est une équation qui est difficile à résoudre », a indiqué François Bignon. Aujourd’hui, les énergies à disposition sont encore variées, comprenant le charbon, le bois, le pétrole, le gaz, le nucléaire, l’éolien, le solaire et l’hydrogène. Pour lui, l’idée est de « créer des écosystèmes déconnectés des marchés européens et nationaux », ceci afin d’éviter les fluctuations des tarifs sur les marchés : « Post Covid, on a eu des prix sur le GNV et le bioGNV qui ont explosé. Ca a été très dur de tenir les charges ».D’où l’idée, au-delà de l’électrolyse de l’eau, d’exploiter dans les territoires les déchets qui permettent de produire de l’hydrogène : « Avant d’attaquer ces sujets de production, il faut s’assurer que tout ce que l’on va mettre en place pour collecter nos déchets, que ce soit sur de l’ampliroll ou de la benne à ordures ménagères, soit acceptable au niveau économique ». Grâce au soutien de la région Bretagne et de Bretagne Développement Innovation, deux prototypes de camion à moteur thermique fonctionnant à l’hydrogène vont être montés, l’un pour une BOM et l’autre sur porteur de bennes à roulettes. Le responsable des services aux collectivités bretonnes chez Veolia est persuadé du bon choix de l’hydrogène pour décarboner les flottes concernées.
Un rétrofit qui n'est pas si simple
« La benne à ordures ménagères, c’est ce qu’il y a de plus compliqué à rétrofiter du fait de ses équipements qui sont, à l’arrière les basculeurs automatiques pour vider les bacs, et à l’intérieur les boucliers de compactage des déchets » a expliqué François Bignon lors de sa présentation. Ces éléments demandent uneLa suite de cet article est réservée à nos abonnés
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