Etude
L'acceptabilité de l'hydrogène nécessite de la communication
Dans un contexte de grosses incertitudes sur l’avenir énergétique, l’hydrogène apparaît toujours davantage comme une source alternative à découvrir et développer. Opérateur du transport et du stockage du gaz dans le Sud-Ouest, Teréga vient de révéler la troisième édition de son baromètre s'intéressant à la perception par les Français du rôle de l'hydrogène dans le développement durable.
Depuis 2021, Teréga demande à Harris Interactive de réaliser le baromètre « Les Français et l’hydrogène ». Nous en sommes donc à la « troisième vague », selon le vocabulaire employé par les 2 entreprises. Après les tensions sur les marchés de l’énergie qui n’ont pas vraiment disparues, l’édition 2023 est plus particulièrement marquée par un double contexte. Tout d’abord, « jamais la préoccupation en matière de pouvoir d’achat n’a été aussi élevée », a lancé Jean-Daniel Lévy, directeur délégué chez Harris Interactive France, lors de la conférence de presse qui s’est déroulée le 5 avril dernier pour commenter les résultats de l’enquête bouclée fin février. « Jamais, dans un même élan, les préoccupations en matière écologique et environnementale n’ont été aussi marquées », a-t-il complété.
Pour la première fois depuis 1981 concernant les élections présidentielles, « la thématique de l’emploi n’a pas été la première motivation des Français, mais ça a été la thématique du pouvoir d’achat de manière très nette devant toutes les autres préoccupations, traversant toutes les catégories de population ».
C’est pourquoi l’augmentation du prix des énergies est perçue comme une véritable « catastrophe », notamment de la part des catégories les plus populaires. Dans ce cadre, le bouclier tarifaire se montre insuffisant. « Le confort, la qualité de vie, voire des éléments essentiels du quotidien apparaissent menacés », a souligné Jean-Daniel Lévy. Les catégories moyennes et supérieures partagent d’une manière inédite ces craintes. Contre 65 % en 2021, le sondage a fait ressortir que 77 % des Français s’intéressent aux enjeux liés à l’énergie, dont 36 % avec force. En 2 ans, le panel estime de façon un peu plus nette être bien informé concernant ces enjeux : 60 vs 53 %.
Le biométhane et le nucléaire font mieux avec respectivement 45 et 57 %, mais le biogaz a perdu 5 points de pourcentage depuis 2021, alors que l’atome en a gagné 7 sur la même période. Suivent le gaz naturel (58 %, en baisse), l’éolien (65 %, fluctuant) et la géothermie (68 %, stable). Les sondés ont toutefois des difficultés à véritablement se prononcer concernant plusieurs énergies. Ainsi avec le nucléaire ou le biométhane qui sont controversés. Mais aussi quand elles sont peu connues. C’est le cas de l’hydrogène pour laquelle le mode de production et les usages sont encore assez flous pour le public.
Le boum constaté sur les économies d’énergie en 2022 se poursuit en 2023 avec l’installation de cette tendance dans la durée, pouvant prendre une tournure obsessionnelle. C’est particulièrement vrai en matière de chauffage, mais aussi au sujet des moyens de se déplacer.
Puisque la pollution est pointée par tous les groupes, la part insuffisante des énergies vertes est également mise en avant. Avec toutefois une différence notable : les catégories populaires se sentent dans l’incapacité d’investir pour adopter ces dernières, soit par manque de ressources soit du fait de leur situation. En logement social, par exemple, les résidents ne peuvent que subir des choix qu’on leur impose. Pour les autres, une démarche écologique est possible, mais en visant le long terme, alors que les critères économiques se vivent au présent.
En 2 ans, le mécontentement s’est accentué sur tous les plans. Ainsi pour développer la recherche sur les énergies où la France n’en ferait pas assez (67 %, +6 points), investir dans les énergies renouvelables (65 %, +5 points ), développer une offre de transports en commun peu polluants (62 %, +3 points), encourager la rénovation énergétique pour les bâtiments et services publics (67 %, +7 points) ainsi que pour les entreprises (62 %, +5 points) et les particulier (57 %, +4 points). Concernant ces derniers, notons tout de même une baisse de 1 point entre 2022 et 2023 : « Ce qui montre que lorsqu’il y a une communication gouvernementale qui apparaît comme étant forte, elle est entendue de la part de nos compatriotes ».
Il ne s’agit pas d’une perte d’intérêt pour les énergies renouvelables, mais d’une remise en cause très nette de la part des sondés de ce qu’il sera possible de faire. Cette situation n’altère cependant pas trop l’image que le public se fait de l’hydrogène, avec 84 % (idem 2022), contre 79 % il y a 2 ans, indiquant en avoir entendu parler comme source d’énergie.
Sur la période, la bonne opinion concernant la molécule H2 apparaît stable : 53 %. Toutefois un pic plus positif à 58 % avait été enregistré en 2022. Pour autant, le taux de mauvaise opinion est faible (9 %), car 38 % (+3 points) des sondés avouent ne pas connaître suffisamment l’hydrogène pour se prononcer.
Devant, se placent l’hydraulique (93 %, +3 points), le solaire (92 %, -1 point), la géothermie (89 %, +2 points). L’éolien (72 %, -8 points) n’arrive qu’après la molécule H2, et même le biométhane (73 %, -2 points). « Si les Français ne le verbalisent ainsi, l’hydrogène renvoie à l’univers des énergies qui apparaissent respectueuses de l’environnement et des sources d’avenir », a traduit Jean-Daniel Lévy. Aux yeux des personnes interrogées, « l’hydrogène apparaît comme une énergie alternative, décarbonée, abondante dans l’environnement et qui peut être stockée ».
Les Français pensent que tout le potentiel de l’hydrogène n’est pas encore connu, et comptent beaucoup sur lui. Parmi les secteurs d’usages qu’ils identifient : la mobilité et l’industrie. Mais ce n’est pas sans crainte, notamment sur l’efficacité énergétique, le stade actuel de connaissance, les dangers (risque d’explosion), le coût, le délai pour équiper la France des infrastructures nécessaires si l’usage de l’hydrogène devait se généraliser, et l’impact environnemental de la production (verte ou pas ?).
Les connaissances sur l’hydrogène étant très inégales d’un sondé à l’autre, Harris Interactive a soumis les panels à une mise à niveau. Ainsi au moyen de vidéos, d’un texte informatif et d’articles divers (taxis Hype, train Alstom H2, gazoduc BarMar, décarbonation de secteurs industriels).
A l’issue de ce travail, le panel mieux informé juge que l’hydrogène est utile pour réduire les émissions de CO2 (84 %), un vecteur énergétique d’avenir (82 %), propre (82 %), renouvelable (81 %), économique (71 %), et plutôt disponible en grande quantité (67 %). Toutefois les résultats restent légèrement en retrait par rapport à ceux enregistrés lors des 2 premières vagues. L’hydrogène est toujours perçu comme dangereux pour une part non négligeable de 39 %, ce qui est toutefois bien mieux que les 49 % relevés en 2021. Par ailleurs, les pouvoirs publics n’investiraient pas suffisamment dans la molécule H2 (58 %).
Parmi les principaux freins identifiés : le coût des investissements à supporter par les citoyens, et l’utilisation d’eau douce pour l’électrolyse dans un contexte de sécheresses à répétition : « Il apparaît difficilement concevable pour les différents groupes que l’eau puisse servir de ‘consommable’ pour produire de l’hydrogène ». Ce qui donne une nouvelle fois raison à Lhyfe pour son choix d’utiliser pour cela l’eau de mer.
Il ressort du sondage que 9 Français sur 10 encouragent le développement de la recherche sur l’hydrogène. Ce produit est perçu comme souhaitable dans les transports : à 85 % pour les services collectifs, 84 % avec le fret, et 80 % s’agissant de la mobilité individuelle. Les taux sont également importants pour l’alimentation énergétique : des logements (79 %), et de l’activité des entreprises (84 %). Ainsi que comme matière première dans l’industrie (85 %). Ce serait possible à échéance 2050 pour tous ces domaines selon 9 sondés sur 10, et même d’ici 10 ans pour les deux tiers du panel. L’acceptabilité progresse lorsqu’une grille de lecture claire est proposée aux Français.
Depuis 2021, Teréga demande à Harris Interactive de réaliser le baromètre « Les Français et l’hydrogène ». Nous en sommes donc à la « troisième vague », selon le vocabulaire employé par les 2 entreprises. Après les tensions sur les marchés de l’énergie qui n’ont pas vraiment disparues, l’édition 2023 est plus particulièrement marquée par un double contexte. Tout d’abord, « jamais la préoccupation en matière de pouvoir d’achat n’a été aussi élevée », a lancé Jean-Daniel Lévy, directeur délégué chez Harris Interactive France, lors de la conférence de presse qui s’est déroulée le 5 avril dernier pour commenter les résultats de l’enquête bouclée fin février. « Jamais, dans un même élan, les préoccupations en matière écologique et environnementale n’ont été aussi marquées », a-t-il complété.
Pour la première fois depuis 1981 concernant les élections présidentielles, « la thématique de l’emploi n’a pas été la première motivation des Français, mais ça a été la thématique du pouvoir d’achat de manière très nette devant toutes les autres préoccupations, traversant toutes les catégories de population ».
Connaissance des enjeux liés à l’énergie
Il ressort de l’étude menée auprès d’un peu plus de 1 000 français représentatifs que « l’énergie est spontanément associée à une ressource indispensable qui souffre d’un manque d’accessibilité ». Elle apparaît ainsi nécessaire pour « se nourrir, se chauffer, s’éclairer, mais également communiquer et télétravailler, soit tout l’environnement que l’on peut avoir dans le cadre du quotidien ».C’est pourquoi l’augmentation du prix des énergies est perçue comme une véritable « catastrophe », notamment de la part des catégories les plus populaires. Dans ce cadre, le bouclier tarifaire se montre insuffisant. « Le confort, la qualité de vie, voire des éléments essentiels du quotidien apparaissent menacés », a souligné Jean-Daniel Lévy. Les catégories moyennes et supérieures partagent d’une manière inédite ces craintes. Contre 65 % en 2021, le sondage a fait ressortir que 77 % des Français s’intéressent aux enjeux liés à l’énergie, dont 36 % avec force. En 2 ans, le panel estime de façon un peu plus nette être bien informé concernant ces enjeux : 60 vs 53 %.
Opinion sur les énergies
En matière d’opinion sur les énergies, les réponses aux questions posées par Harris Interactive ont permis d’identifier 4 blocs. Aux extrémités, l’excellente perception du solaire (84 % de bonne opinion) et de l’hydraulique (77 %) qui demeure stable depuis 2021, contre le déclin quasi constant des énergies fossiles (25 % pétrole, 20 % fioul, 16 % charbon).Le biométhane et le nucléaire font mieux avec respectivement 45 et 57 %, mais le biogaz a perdu 5 points de pourcentage depuis 2021, alors que l’atome en a gagné 7 sur la même période. Suivent le gaz naturel (58 %, en baisse), l’éolien (65 %, fluctuant) et la géothermie (68 %, stable). Les sondés ont toutefois des difficultés à véritablement se prononcer concernant plusieurs énergies. Ainsi avec le nucléaire ou le biométhane qui sont controversés. Mais aussi quand elles sont peu connues. C’est le cas de l’hydrogène pour laquelle le mode de production et les usages sont encore assez flous pour le public.
Maîtrise de la consommation d’énergie
Deux raisons sont tout particulièrement mises en avant par les sondés concernant leur attention à la consommation d’énergie. C’est l’aspect financier qui est mis en avant à 92 % (+ 4 points en 2 ans), avant le souci de l’environnement qui atteint tout de même 77 % (+ 1 point). « Les oppositions que l’on peut parfois faire entre fin du monde et fin du mois ne se justifient pas toujours aux yeux de nos compatriotes », en a déduit Jean-Daniel Lévy.Le boum constaté sur les économies d’énergie en 2022 se poursuit en 2023 avec l’installation de cette tendance dans la durée, pouvant prendre une tournure obsessionnelle. C’est particulièrement vrai en matière de chauffage, mais aussi au sujet des moyens de se déplacer.
Puisque la pollution est pointée par tous les groupes, la part insuffisante des énergies vertes est également mise en avant. Avec toutefois une différence notable : les catégories populaires se sentent dans l’incapacité d’investir pour adopter ces dernières, soit par manque de ressources soit du fait de leur situation. En logement social, par exemple, les résidents ne peuvent que subir des choix qu’on leur impose. Pour les autres, une démarche écologique est possible, mais en visant le long terme, alors que les critères économiques se vivent au présent.
L’Etat n’en fait pas assez
A 68 % les Français estiment que le pays n’en fait pas assez pour garantir aux particuliers des tarifs accessibles concernant l’énergie. Jean-Daniel Lévy a mis en avant une nouveauté en 2023 : « L’Etat est identifié comme un acteur de l’énergie à part entière, unanimement critiqué pour ses choix actuels et passés ».En 2 ans, le mécontentement s’est accentué sur tous les plans. Ainsi pour développer la recherche sur les énergies où la France n’en ferait pas assez (67 %, +6 points), investir dans les énergies renouvelables (65 %, +5 points ), développer une offre de transports en commun peu polluants (62 %, +3 points), encourager la rénovation énergétique pour les bâtiments et services publics (67 %, +7 points) ainsi que pour les entreprises (62 %, +5 points) et les particulier (57 %, +4 points). Concernant ces derniers, notons tout de même une baisse de 1 point entre 2022 et 2023 : « Ce qui montre que lorsqu’il y a une communication gouvernementale qui apparaît comme étant forte, elle est entendue de la part de nos compatriotes ».
Pas possible de se passer des énergies fossiles
Se passer totalement des énergies fossiles en 2050, les Français en doute de plus en plus à l’approche de l’échéance. Ils ne sont plus que 58 % à le croire en 2023 contre 70 % en 2021 concernant les services de transports collectifs, 51 vs 67 % au sujet des transports individuels des particuliers, et 44 vs 58 % pour le fret. La fin des véhicules thermiques pour 2035 a pris du plomb dans l’aile ! Même orientation pour l’alimentation énergétique des logements des particuliers (52 %, -16 points) et celle des entreprises (49 %, -13 points).Il ne s’agit pas d’une perte d’intérêt pour les énergies renouvelables, mais d’une remise en cause très nette de la part des sondés de ce qu’il sera possible de faire. Cette situation n’altère cependant pas trop l’image que le public se fait de l’hydrogène, avec 84 % (idem 2022), contre 79 % il y a 2 ans, indiquant en avoir entendu parler comme source d’énergie.
Sur la période, la bonne opinion concernant la molécule H2 apparaît stable : 53 %. Toutefois un pic plus positif à 58 % avait été enregistré en 2022. Pour autant, le taux de mauvaise opinion est faible (9 %), car 38 % (+3 points) des sondés avouent ne pas connaître suffisamment l’hydrogène pour se prononcer.
Energie vertueuse
Les groupes les plus ouverts à l’hydrogène sont les catégories supérieures, les hommes, les personnes intéressées par le secteur des énergies, et celles qui estiment être bien informées sur le sujet. Ceux qui disent connaître l’hydrogène sont 86 % à lui conserver une bonne opinion (idem 2021).Devant, se placent l’hydraulique (93 %, +3 points), le solaire (92 %, -1 point), la géothermie (89 %, +2 points). L’éolien (72 %, -8 points) n’arrive qu’après la molécule H2, et même le biométhane (73 %, -2 points). « Si les Français ne le verbalisent ainsi, l’hydrogène renvoie à l’univers des énergies qui apparaissent respectueuses de l’environnement et des sources d’avenir », a traduit Jean-Daniel Lévy. Aux yeux des personnes interrogées, « l’hydrogène apparaît comme une énergie alternative, décarbonée, abondante dans l’environnement et qui peut être stockée ».
Les Français pensent que tout le potentiel de l’hydrogène n’est pas encore connu, et comptent beaucoup sur lui. Parmi les secteurs d’usages qu’ils identifient : la mobilité et l’industrie. Mais ce n’est pas sans crainte, notamment sur l’efficacité énergétique, le stade actuel de connaissance, les dangers (risque d’explosion), le coût, le délai pour équiper la France des infrastructures nécessaires si l’usage de l’hydrogène devait se généraliser, et l’impact environnemental de la production (verte ou pas ?).
Les connaissances sur l’hydrogène étant très inégales d’un sondé à l’autre, Harris Interactive a soumis les panels à une mise à niveau. Ainsi au moyen de vidéos, d’un texte informatif et d’articles divers (taxis Hype, train Alstom H2, gazoduc BarMar, décarbonation de secteurs industriels).
A l’issue de ce travail, le panel mieux informé juge que l’hydrogène est utile pour réduire les émissions de CO2 (84 %), un vecteur énergétique d’avenir (82 %), propre (82 %), renouvelable (81 %), économique (71 %), et plutôt disponible en grande quantité (67 %). Toutefois les résultats restent légèrement en retrait par rapport à ceux enregistrés lors des 2 premières vagues. L’hydrogène est toujours perçu comme dangereux pour une part non négligeable de 39 %, ce qui est toutefois bien mieux que les 49 % relevés en 2021. Par ailleurs, les pouvoirs publics n’investiraient pas suffisamment dans la molécule H2 (58 %).
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Jean-Daniel Lévy a évoqué une « prime au pragmatisme » pour qualifier l’actuelle perception des Français en ce qui concerne l’hydrogène. L’avancé de la mobilité H2 est dès lors plutôt bien perçue, notamment du fait de la bonne autonomie des véhicules et des possibilités de stockage.Parmi les principaux freins identifiés : le coût des investissements à supporter par les citoyens, et l’utilisation d’eau douce pour l’électrolyse dans un contexte de sécheresses à répétition : « Il apparaît difficilement concevable pour les différents groupes que l’eau puisse servir de ‘consommable’ pour produire de l’hydrogène ». Ce qui donne une nouvelle fois raison à Lhyfe pour son choix d’utiliser pour cela l’eau de mer.
Il ressort du sondage que 9 Français sur 10 encouragent le développement de la recherche sur l’hydrogène. Ce produit est perçu comme souhaitable dans les transports : à 85 % pour les services collectifs, 84 % avec le fret, et 80 % s’agissant de la mobilité individuelle. Les taux sont également importants pour l’alimentation énergétique : des logements (79 %), et de l’activité des entreprises (84 %). Ainsi que comme matière première dans l’industrie (85 %). Ce serait possible à échéance 2050 pour tous ces domaines selon 9 sondés sur 10, et même d’ici 10 ans pour les deux tiers du panel. L’acceptabilité progresse lorsqu’une grille de lecture claire est proposée aux Français.
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