Drone à hydrogène
Boeing présente le premier drone à hydrogène liquide
Depuis son premier vol en décembre dernier, le drone électrique ScanEagle3 d’Insitu, filiale de The Boeing Company, reçoit de constantes améliorations. Il sera bientôt alimenté avec de l’ hydrogène liquide en entrée d’une pile à combustible.
Insitu développe le ScanEagle3 pour les besoins militaires de différents Etats à travers le monde. Grâce à sa pile à combustible PEM (membrane d’échange de protons), il peut parcourir une plus longue distance qu’un modèle équivalent équipé d’une simple batterie lithium. Il est par ailleurs moins facilement détectable que s’il fonctionnait avec un moteur à carburant.
Non seulement il émet moins de bruit et de vibrations, mais en plus l’appareil est moins localisable par des détecteurs thermiques. Pour toutes ces raisons, le ScanEagle3 peut approcher davantage sa cible et participer à des missions d’endurance plus étendues. Sa puissance supérieure l’ouvre au transport de charges plus diverses. S’y ajoutent une plus grande fiabilité générale et des coûts logistiques plus serrés.
Le contenant a été réalisé via imprimante 3D, de façon à permettre d’exploiter le ScanEagle3 pendant une durée d’une dizaine d’heures. Ce type de fabrication est une première mondiale a priori pour un tel équipement. Un test de remplissage a été réalisé avec succès en février dernier. Il comprenait la résistance à la pression et la génération de vapeur. Le tout a été observé à l’HyPer (Hydrogen Properties for Energy Research) Lab de l’université de l’Etat de Washington.
Des essais complémentaires vont être effectués, jusqu’à la fin de l’été 2021, ou ScanEagle3 volera avec son architecture hydrogène complète.
Insitu développe le ScanEagle3 pour les besoins militaires de différents Etats à travers le monde. Grâce à sa pile à combustible PEM (membrane d’échange de protons), il peut parcourir une plus longue distance qu’un modèle équivalent équipé d’une simple batterie lithium. Il est par ailleurs moins facilement détectable que s’il fonctionnait avec un moteur à carburant.
Non seulement il émet moins de bruit et de vibrations, mais en plus l’appareil est moins localisable par des détecteurs thermiques. Pour toutes ces raisons, le ScanEagle3 peut approcher davantage sa cible et participer à des missions d’endurance plus étendues. Sa puissance supérieure l’ouvre au transport de charges plus diverses. S’y ajoutent une plus grande fiabilité générale et des coûts logistiques plus serrés.
Hydrogène liquide
Le premier essai de la motorisation électrique du drone, d’une durée de 30 minutes environ, a été réalisé en décembre 2020. Il s’agissait de valider ses performances, notamment en termes de puissance exploitable, d’élévation et de qualités dynamiques. Désormais, Insitu s’attache à mettre au point un réservoir spécifique qui permettra de stocker l’hydrogène à l’état liquide.Le contenant a été réalisé via imprimante 3D, de façon à permettre d’exploiter le ScanEagle3 pendant une durée d’une dizaine d’heures. Ce type de fabrication est une première mondiale a priori pour un tel équipement. Un test de remplissage a été réalisé avec succès en février dernier. Il comprenait la résistance à la pression et la génération de vapeur. Le tout a été observé à l’HyPer (Hydrogen Properties for Energy Research) Lab de l’université de l’Etat de Washington.
Comparaisons des signatures acoustiques
Les tests sur ce réservoir à hydrogène liquide dépassent le cadre du drone ScanEagle3. L’objectif était de comparer les signatures acoustiques et thermiques de cette architecture avec celle d’un petit UAV (Unmanned Aerial Vehicle, c’est-à-dire véhicule aérien sans humain à bord) à carburant.Des essais complémentaires vont être effectués, jusqu’à la fin de l’été 2021, ou ScanEagle3 volera avec son architecture hydrogène complète.
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