Energie
Au Canada, Air Liquide débute la production d'hydrogène vert à grande échelle
Installé à Bécancour, au Canada, le nouvel électrolyseur d’ Air Liquide vient d’entamer la production de ses premiers kilos d’hydrogène vert. Présenté comme le plus grand électrolyseur PEM au monde, il pourra produire jusqu’à 8.5 tonnes d’hydrogène décarboné par jour.
« C’est une unité industrielle qui s’appuie sur une nouvelle technologie. Le site va continuer de monter en puissance progressivement d’ici la fin de l’année. » explique Bertrand Masselot, PDG d’Air Liquide Canada, lors d’un entretien accordé au Devoir.
Basé sur une technologie PEM (membranes échangeuses de protons), le site de Bécancour est équipé de quatre électrolyseurs fournis par Hydrogenics, société rachetée par Cummins en 2019 et dont Air Liquide détient 19 % du capital. « C’est une technologie dynamique. Elle est particulièrement intéressante lorsqu’on doit produire à partir d’énergies renouvelables », souligne Michel Archambault, directeur du développement des affaires chez Cummins. A terme, le site sera capable de produire jusqu’à 8.5 tonnes d’ hydrogène vert par jour.
100 % décarboné, cet hydrogène devrait en premier lieu servir les besoins du marché nord-américain. Une partie de cette production pourrait-elle être exportée vers l’Europe ? « Tout peut être imaginé » répond Bertrand Masselot qui pointe toutefois du doigt les contraintes liées au transport sur de longue distance. « Techniquement, mettre un conteneur d’ hydrogène liquide sur un bateau se fait très bien. Après, la question est d’ordre économique : est-ce que c’est rentable ? Autre question : est-ce que l’hydrogène transporté de la sorte pourrait toujours être considéré comme de l’hydrogène renouvelable ? Pour le moment, il est beaucoup plus efficace de produire et d’utiliser localement » résume-t-il.
« C’est une unité industrielle qui s’appuie sur une nouvelle technologie. Le site va continuer de monter en puissance progressivement d’ici la fin de l’année. » explique Bertrand Masselot, PDG d’Air Liquide Canada, lors d’un entretien accordé au Devoir.
Basé sur une technologie PEM (membranes échangeuses de protons), le site de Bécancour est équipé de quatre électrolyseurs fournis par Hydrogenics, société rachetée par Cummins en 2019 et dont Air Liquide détient 19 % du capital. « C’est une technologie dynamique. Elle est particulièrement intéressante lorsqu’on doit produire à partir d’énergies renouvelables », souligne Michel Archambault, directeur du développement des affaires chez Cummins. A terme, le site sera capable de produire jusqu’à 8.5 tonnes d’ hydrogène vert par jour.
100 % décarboné, cet hydrogène devrait en premier lieu servir les besoins du marché nord-américain. Une partie de cette production pourrait-elle être exportée vers l’Europe ? « Tout peut être imaginé » répond Bertrand Masselot qui pointe toutefois du doigt les contraintes liées au transport sur de longue distance. « Techniquement, mettre un conteneur d’ hydrogène liquide sur un bateau se fait très bien. Après, la question est d’ordre économique : est-ce que c’est rentable ? Autre question : est-ce que l’hydrogène transporté de la sorte pourrait toujours être considéré comme de l’hydrogène renouvelable ? Pour le moment, il est beaucoup plus efficace de produire et d’utiliser localement » résume-t-il.
Vous avez aimé cet article ? Ne manquez pas les suivants en vous abonnant à H2 Mobile sur Google News ou en nous suivant sur Linkedin.