Bus hydrogène
Dijon a un gros problème avec ses bus à hydrogène
Attendus le mois prochain, les premiers bus à hydrogène de la Métropole de Dijon n’arriveront pas. En cause, la faillite du constructeur Van Hool, sélectionné pour la fourniture des 16 bus de la Métropole.
Vous n’êtes peut-être pas près de croiser des bus à hydrogène à Dijon. Alors qu’elle inaugurait en fin d’année dernière ses premières bennes à hydrogène, la Métropole a toutes les peines du monde à intégrer ses bus à hydrogène. Tout était pourtant bien parti et les 16 bus commandés devaient arriver dès le mois prochain. Sélectionné par la Métropole, le constructeur belge Van Hool a entre-temps fait faillite.
« On sait que la plupart des bus commandés ont bien été construits, mais on ne sait pas combien, ni quand ils pourront être livrés. La faillite de la société complique tout. On espère recevoir les véhicules à la rentrée prochaine » explique Jean-Patrick Masson, vice-président de la métropole en charge de la transition écologique, à France Bleu.
Van Hool a officiellement été déclaré en faillite le 8 avril dernier et direction indique être en discussion avec plusieurs repreneurs potentiels. Parmi eux, le constructeur néerlandais d’autobus VDL et GRW, filiale du fabricant allemand de remorques Schmitz Cargobull.
Alors qu’il était auparavant question de convertir à l’hydrogène l’intégralité des bus et bennes à ordures ménagères du territoire d’ici à 2030, soit respectivement 185 et 44 véhicules, la stratégie semble aujourd’hui remise en cause. Interpellé en Conseil métropolitain le 28 mars dernier, François Rabsamen, maire de Dijon et Président de la Métropole, a évoqué un nouveau mix associant bus électriques à batterie et bus à hydrogène.
Vous n’êtes peut-être pas près de croiser des bus à hydrogène à Dijon. Alors qu’elle inaugurait en fin d’année dernière ses premières bennes à hydrogène, la Métropole a toutes les peines du monde à intégrer ses bus à hydrogène. Tout était pourtant bien parti et les 16 bus commandés devaient arriver dès le mois prochain. Sélectionné par la Métropole, le constructeur belge Van Hool a entre-temps fait faillite.
Une livraison pour la rentrée
A ce stade, la Métropole ne parle pas d’annulation, mais plutôt d’un report de calendrier.« On sait que la plupart des bus commandés ont bien été construits, mais on ne sait pas combien, ni quand ils pourront être livrés. La faillite de la société complique tout. On espère recevoir les véhicules à la rentrée prochaine » explique Jean-Patrick Masson, vice-président de la métropole en charge de la transition écologique, à France Bleu.
Van Hool a officiellement été déclaré en faillite le 8 avril dernier et direction indique être en discussion avec plusieurs repreneurs potentiels. Parmi eux, le constructeur néerlandais d’autobus VDL et GRW, filiale du fabricant allemand de remorques Schmitz Cargobull.
Changement de stratégie
Il n’empêche que la stratégie énergétique de la Métropole fait débat. Comme à Pau, l’opposition dénonce les coûts importants de la technologie hydrogène pour la collectivité.Alors qu’il était auparavant question de convertir à l’hydrogène l’intégralité des bus et bennes à ordures ménagères du territoire d’ici à 2030, soit respectivement 185 et 44 véhicules, la stratégie semble aujourd’hui remise en cause. Interpellé en Conseil métropolitain le 28 mars dernier, François Rabsamen, maire de Dijon et Président de la Métropole, a évoqué un nouveau mix associant bus électriques à batterie et bus à hydrogène.
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