Drone à hydrogène
Drone à hydrogène : Mermoz réussit son premier vol
Le mois de janvier 2023 est à marquer d’une pierre blanche ! En collaboration avec H3 Dynamics, l'ISAE-SUPAERO a réussi un véritable exploit en faisant voler pour la première fois son drone Mermoz !
C’est le 20 janvier 2023 que le drone de quatre mètres s’est envolé. Le décollage s’est fait au niveau de la piste du club d’aéromodélisme de Muret qui se trouve au Sud de Toulouse. Grâce à de l’hydrogène gazeux, cet engin volant a pu décoller et réussir son tout premier vol.
Pourquoi ce vol d’essai représente-t-il un exploit ? tout simplement parce que l’hydrogène offre une véritable alternative longue distance aux drones électriques à batteries.
« Nous ambitionnons de faire valider les modèles développés lors de cette phase pour qu’ils puissent être utilisés pour des avions de plus grande échelle. Ces travaux nous permettent par ailleurs d’enrichir les enseignements dispensés à nos étudiants et de les préparer aux technologies de rupture destinées à l’aviation décarbonée » a détaillé le professeur Jean-Marc Moschetta qui dirige le projet.
« Le passage du gaz au liquide soulève toutefois un certain nombre de défis techniques : l’enjeu est de maîtriser le stockage et le contrôle thermique du fluide à bord, et d’optimiser les flux d’énergie disponibles (solaire, hydrogène, aérologique), tout en maintenant un haut niveau de fiabilité et de performances aéropropulsives " souligne l'Institut qui entend lancer cette nouvelle phase courant 2023. Celle-ci se clôturera par une première série d'essais en vol, prévue pour début 2024.
C’est le 20 janvier 2023 que le drone de quatre mètres s’est envolé. Le décollage s’est fait au niveau de la piste du club d’aéromodélisme de Muret qui se trouve au Sud de Toulouse. Grâce à de l’hydrogène gazeux, cet engin volant a pu décoller et réussir son tout premier vol.
Pourquoi ce vol d’essai représente-t-il un exploit ? tout simplement parce que l’hydrogène offre une véritable alternative longue distance aux drones électriques à batteries.
« Nous ambitionnons de faire valider les modèles développés lors de cette phase pour qu’ils puissent être utilisés pour des avions de plus grande échelle. Ces travaux nous permettent par ailleurs d’enrichir les enseignements dispensés à nos étudiants et de les préparer aux technologies de rupture destinées à l’aviation décarbonée » a détaillé le professeur Jean-Marc Moschetta qui dirige le projet.
Vers de l’ hydrogène liquide pour plus d’autonomie
Pour offrir encore plus d'autonomie à son drone, l'ISAE-SUPAERO entend développer un dispositif de stockage à hydrogène liquide. Offrant davantage de capacité énergétique à volume égal, cette version à hydrogène de tripler l'autonomie.« Le passage du gaz au liquide soulève toutefois un certain nombre de défis techniques : l’enjeu est de maîtriser le stockage et le contrôle thermique du fluide à bord, et d’optimiser les flux d’énergie disponibles (solaire, hydrogène, aérologique), tout en maintenant un haut niveau de fiabilité et de performances aéropropulsives " souligne l'Institut qui entend lancer cette nouvelle phase courant 2023. Celle-ci se clôturera par une première série d'essais en vol, prévue pour début 2024.
Vers de nouvelles lignes aériennes
L’ISAE-SUPAERO a un objectif bien précis en tête : faire en sorte que des drones électriques à hydrogène puissent traverser l’Atlantique Sud en empruntant la ligne aéropostale qui relie Dakar (Sénégal) à Natal (Brésil). Un premier essai est prévu à horizon 2025.Vous avez aimé cet article ? Ne manquez pas les suivants en vous abonnant à H2 Mobile sur Google News ou en nous suivant sur Linkedin.