Energie
Grande-Bretagne : l'hydrogène pourrait satisfaire 50 % de la demande énergétique d'ici 2050
Le dernier rapport publié par le bureau d'étude Aurora Energy Research souligne que l'hydrogène pourrait fournir prés de la moitié du besoin énergétique de la Grande-Bretagne d'ici 2050. Pour le gouvernement anglais, une véritable piste à explorer pour tenir ses engagements de neutralité carbone d’ici 2050.
« Il est temps d’aller plus vite, plus loin, pour protéger l’environnement et nos enfants. Ce pays a été à la pointe de l’innovation mondiale pendant la révolution industrielle. Aujourd’hui, nous devons être à la pointe d’une croissance plus propre, plus verte. L’objectif de zéro émission nette d’ici 2050 est ambitieux, mais il est essentiel pour assurer la protection de la planète pour les générations futures.». Un des derniers actes de Theresa May, le 11 juin 2019, avait été de formuler un objectif d’élimination des émissions de carbone d’ici 2050 (programme Net Zero). Depuis, peu d’éléments concrets avaient émergés en ce sens. La nouvelle étude publiée par Aurora Energy Research semble relancer la dynamique.
Selon ce rapport, l' hydrogène bleu (produit à partir du gaz naturel après reformage pour en retirer le carbone) et l' hydrogène vert (produit en utilisant l'énergie pour électrolyser l'eau) devraient jouer un rôle important, en fournissant jusqu'à 480 TWh d'hydrogène, soit environ 45 % de la demande énergétique finale de la Grande-Bretagne d'ici 2050.
De multiples hypothèses sont envisagées. Si le déploiement est limité aux secteurs difficiles à électrifier, comme la production d'acier et de produits chimiques, l'approvisionnement en hydrogène vert utilisant une énergie à faible teneur en carbone peut répondre à une partie importante de la demande. Cependant, une adoption généralisée pourrait signifier le déploiement de près de 14 millions de chaudières à hydrogène et une pénétration de plus de 75 % de l'hydrogène dans les véhicules utilitaires lourds. Cela passerait nécessairement par le déploiement massif de la technologie de l'hydrogène bleu pour assurer l'échelle d'approvisionnement requise.
D’un point de vue technique pour atteindre cet objectif de satisfaction de 50 % de la demande électrique via l’hydrogène, des investissements conséquents seraient à prévoir (plus de 495 milliards d’euros en valeur actuelle nette). En effet, si une partie du stockage de l'hydrogène peut être réalisé dans d’anciennes mines de sel , il sera nécessaire d’investir dans la construction de réservoirs supplémentaires pour garantir l’approvisionnement régulier. A cela s’ajoutent les nécessaires infrastructures de transport et distribution de l’hydrogène sur le territoire britannique.
« Il est temps d’aller plus vite, plus loin, pour protéger l’environnement et nos enfants. Ce pays a été à la pointe de l’innovation mondiale pendant la révolution industrielle. Aujourd’hui, nous devons être à la pointe d’une croissance plus propre, plus verte. L’objectif de zéro émission nette d’ici 2050 est ambitieux, mais il est essentiel pour assurer la protection de la planète pour les générations futures.». Un des derniers actes de Theresa May, le 11 juin 2019, avait été de formuler un objectif d’élimination des émissions de carbone d’ici 2050 (programme Net Zero). Depuis, peu d’éléments concrets avaient émergés en ce sens. La nouvelle étude publiée par Aurora Energy Research semble relancer la dynamique.
Selon ce rapport, l' hydrogène bleu (produit à partir du gaz naturel après reformage pour en retirer le carbone) et l' hydrogène vert (produit en utilisant l'énergie pour électrolyser l'eau) devraient jouer un rôle important, en fournissant jusqu'à 480 TWh d'hydrogène, soit environ 45 % de la demande énergétique finale de la Grande-Bretagne d'ici 2050.
De multiples hypothèses sont envisagées. Si le déploiement est limité aux secteurs difficiles à électrifier, comme la production d'acier et de produits chimiques, l'approvisionnement en hydrogène vert utilisant une énergie à faible teneur en carbone peut répondre à une partie importante de la demande. Cependant, une adoption généralisée pourrait signifier le déploiement de près de 14 millions de chaudières à hydrogène et une pénétration de plus de 75 % de l'hydrogène dans les véhicules utilitaires lourds. Cela passerait nécessairement par le déploiement massif de la technologie de l'hydrogène bleu pour assurer l'échelle d'approvisionnement requise.
Prés de 500 milliards d’euros d’investissements à prévoir
Tous les scénarios "Net Zero" exigent une croissance substantielle de la production d'électricité à faible teneur en carbone. L'hydrogène pourrait apporter de multiples avantages dont la relocalisation de la production d’énergie à hauteur de 3,3 milliards d’euros par an d'ici 2050, mais aussi une réduction des besoins de flexibilité du secteur de l'électricité pendant les mois d'hiver. Le changement d’échelle envisagé par l’étude permet, en parallèle, d’envisager une baisse drastique du prix de l’hydrogène.D’un point de vue technique pour atteindre cet objectif de satisfaction de 50 % de la demande électrique via l’hydrogène, des investissements conséquents seraient à prévoir (plus de 495 milliards d’euros en valeur actuelle nette). En effet, si une partie du stockage de l'hydrogène peut être réalisé dans d’anciennes mines de sel , il sera nécessaire d’investir dans la construction de réservoirs supplémentaires pour garantir l’approvisionnement régulier. A cela s’ajoutent les nécessaires infrastructures de transport et distribution de l’hydrogène sur le territoire britannique.
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