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Hydrogène : la Chine accélère avec ce nouveau programme national
La Chine vient de présenter un nouveau programme pilote visant à accélérer la mise sur le marché de différentes technologies liées à l’hydrogène.
Publiée par l’Administration nationale de l’énergie (NEA), la directive prend la forme d’un appel à projets. Elle onze domaines prioritaires, depuis la production jusqu’à l’usage, en passant par le stockage et la distribution.
La Chine continue d’accélérer dans le domaine de l’hydrogène. Alors que Sinopec officialisait à la fin du mois de mai la création d’un nouveau fonds stratégique, le gouvernement central vient d’initier un nouveau programme national visant à accompagner le déploiement de plusieurs projets pilotes.
En matière de production, la priorité est donnée à l’hydrogène vert. Les pilotes devront utiliser des électrolyseurs d’au moins 100 MW alimentés à plus de 80 % par des énergies renouvelables. Dans les régions disposant d’un socle de production nucléaire stable, la production d’hydrogène à partir de l’atome sera également explorée.
Les infrastructures de transport et de stockage seront aussi testées. Parmi les dispositifs attendus : des pipelines de 100 km, des unités de liquéfaction de 5 tonnes par jour et des technologies innovantes comme les LOHC et les réservoirs à hydrures métalliques.
Du côté usages, la Chine mise sur la substitution d’hydrogène dans le raffinage, les procédés charbon-liquide et la production électrique. Les projets sélectionnés devront consommer plus de 1 000 tonnes par an d’hydrogène renouvelable.
Chaque province et entreprise publique nationale pourra proposer jusqu’à cinq projets individuels et deux projets régionaux. Les propositions ayant déjà obtenu les autorisations administratives, s’alignant avec les programmes de R&D nationaux, ou intégrant des technologies émergentes solides seront prioritaires. Sauf dérogation exceptionnelle, l’ensemble des projets pilotés sélectionnés devront être en service d’ici juin 2028.
Publiée par l’Administration nationale de l’énergie (NEA), la directive prend la forme d’un appel à projets. Elle onze domaines prioritaires, depuis la production jusqu’à l’usage, en passant par le stockage et la distribution.
La Chine continue d’accélérer dans le domaine de l’hydrogène. Alors que Sinopec officialisait à la fin du mois de mai la création d’un nouveau fonds stratégique, le gouvernement central vient d’initier un nouveau programme national visant à accompagner le déploiement de plusieurs projets pilotes.
En matière de production, la priorité est donnée à l’hydrogène vert. Les pilotes devront utiliser des électrolyseurs d’au moins 100 MW alimentés à plus de 80 % par des énergies renouvelables. Dans les régions disposant d’un socle de production nucléaire stable, la production d’hydrogène à partir de l’atome sera également explorée.
Les infrastructures de transport et de stockage seront aussi testées. Parmi les dispositifs attendus : des pipelines de 100 km, des unités de liquéfaction de 5 tonnes par jour et des technologies innovantes comme les LOHC et les réservoirs à hydrures métalliques.
Du côté usages, la Chine mise sur la substitution d’hydrogène dans le raffinage, les procédés charbon-liquide et la production électrique. Les projets sélectionnés devront consommer plus de 1 000 tonnes par an d’hydrogène renouvelable.
Chaque province et entreprise publique nationale pourra proposer jusqu’à cinq projets individuels et deux projets régionaux. Les propositions ayant déjà obtenu les autorisations administratives, s’alignant avec les programmes de R&D nationaux, ou intégrant des technologies émergentes solides seront prioritaires. Sauf dérogation exceptionnelle, l’ensemble des projets pilotés sélectionnés devront être en service d’ici juin 2028.

