Ce corridor de l'hydrogène créera un lien entre les centres de production d'énergie verte d'Europe du Nord et d'Europe centrale, laquelle est très énergivore. Dans six ans, la demande d'hydrogène de l' Allemagne se situera, par exemple, entre 95 et 130 TWh (50 à 70 % de ce chiffre sera couvert par des importations).
Pour lancer le projet d'ici à 2030, Gasgrid (Finlande), Elering (Estonie), Conexus Baltic Gird (Lettonie), Amber Grid (Lituanie), GAZ-SYSTEM (Pologne) et ONTRAS (Allemagne) ont engagé le cabinet AFRY Management Consulting afin que celui-ci étudie les conditions de développement de l'infrastructure transfrontalière et les tendances en matière d' hydrogène vert de ces régions. Les conclusions de l'étude seront publiées avant juillet. Elles aideront ces six entreprises à faire des choix concernant le développement du projet.
Afin d'aider les pays concernés, et plus globalement l'Union européenne, à atteindre leurs objectifs climatiques, les créateurs de l'infrastructure encourageront les investissements dans l'innovation industrielle et technologique tout au long de l'itinéraire de l'hydrogénoduc.À long terme, celui-ci permettra également de stocker de l'électricité en période de production excédentaire.
Depuis décembre, le corridor est considéré comme un "Projet d'Intérêt Commun" (PIC). Cela lui permet d'être subventionné par l'UE et de bénéficier de procédures d'autorisation et de réglementation simplifiées.
