Le gouvernement français s'apprête à réévaluer les priorités du plan d'investissement France 2030. Parmi les ajustements envisagés, une réduction du soutien à l'hydrogène est à l’étude, au profit d’autres technologies, comme les véhicules électriques à batteries et l'intelligence artificielle.
Lancé en 2021, le plan France 2030 mobilise 54 milliards d’euros pour soutenir l’industrie et la transition écologique. Cependant, les évolutions récentes du marché et les tensions géopolitiques ont amené l’exécutif à envisager une révision de cette stratégie. Selon Les Echos, le secrétariat général pour l'investissement, en collaboration avec le ministère de l'Économie, prépare actuellement des propositions qui feront l’objet d’arbitrages interministériels.
Parmi les principales raisons de cette réévaluation, l’essor de l’intelligence artificielle et la montée en puissance des véhicules électriques à batteries dans la mobilité sont régulièrement cités.
Dans le secteur des transports, les véhicules lourds et les trains étaient auparavant considérés comme des débouchés prioritaires pour l’hydrogène. Cependant, la montée en puissance rapide des camions électriques à batteries remet en question la pertinence de la solution pour la mobilité lourde.
Un réajustement qui ne signifie pas pour autant l’abandon de l'hydrogène dont l’usage reste clé pour la décarbonation de secteurs industriels comme la chimie et la cimenterie. Une partie du plan France 2030 devrait donc continuer à financer ces applications spécifiques. Un recentrage sur l’industrie devrait être marqué dans la stratégie hydrogène révisée, dont la publciation est attendue courant mars.
Lancé en 2021, le plan France 2030 mobilise 54 milliards d’euros pour soutenir l’industrie et la transition écologique. Cependant, les évolutions récentes du marché et les tensions géopolitiques ont amené l’exécutif à envisager une révision de cette stratégie. Selon Les Echos, le secrétariat général pour l'investissement, en collaboration avec le ministère de l'Économie, prépare actuellement des propositions qui feront l’objet d’arbitrages interministériels.
Parmi les principales raisons de cette réévaluation, l’essor de l’intelligence artificielle et la montée en puissance des véhicules électriques à batteries dans la mobilité sont régulièrement cités.
L’hydrogène en perte de vitesse face aux batteries électriques
Le gouvernement pourrait réduire son soutien à l’hydrogène, en raison de son adoption plus lente que prévu. Selon des experts de l’État, les applications de cette technologie restent limitées. S'y ajoute la problématique du coût, notamment suite à la hausse des prix de l’énergie liée à la guerre en Ukraine.Dans le secteur des transports, les véhicules lourds et les trains étaient auparavant considérés comme des débouchés prioritaires pour l’hydrogène. Cependant, la montée en puissance rapide des camions électriques à batteries remet en question la pertinence de la solution pour la mobilité lourde.
Un réajustement qui ne signifie pas pour autant l’abandon de l'hydrogène dont l’usage reste clé pour la décarbonation de secteurs industriels comme la chimie et la cimenterie. Une partie du plan France 2030 devrait donc continuer à financer ces applications spécifiques. Un recentrage sur l’industrie devrait être marqué dans la stratégie hydrogène révisée, dont la publciation est attendue courant mars.
