La France investit dans l'hydrogène vert en Egypte

La France investit dans l'hydrogène vert en Egypte
La France et l’Égypte ont signé, début avril, un accord de coopération portant sur le développement et l’exploitation d’une unité de production d’hydrogène vert. Le contrat, d’un montant estimé à 7 milliards d’euros, a été officialisé lors de la visite du président Emmanuel Macron au Caire.

L’accord a été confirmé par le ministère égyptien des Transports. Il s’inscrit dans un ensemble plus large de partenariats stratégiques conclus entre les deux pays, incluant les secteurs de la santé, de l’énergie et des transports.

A ce stade, peu de détails ont été dévoilés sur le site ou les capacités du projet franco-égyptien. Toutefois, un précédent projet présenté en mars par le gouvernement égyptien donne un aperçu des ambitions du pays : un complexe de production d’hydrogène vert à South Sinai, d’une valeur de 17 milliards de dollars, alimenté par une centrale solaire de 3,1 GW.

Ce site, qui devrait s’étendre sur 127 km², pourrait produire jusqu’à 400 000 tonnes d’hydrogène vert par an. Le projet annoncé avec la France pourrait s’inscrire dans la même logique industrielle, avec une orientation claire vers l’exportation.

L’Égypte veut devenir un acteur majeur de l’hydrogène

La stratégie nationale hydrogène égyptienne fixe des objectifs ambitieux. Le pays vise à capter 5 à 7 % du marché mondial de l’hydrogène d’ici à 2030. À court terme, 100 % de l’hydrogène produit devrait être exporté sous forme d’ammoniac vert.

Selon les autorités, cette stratégie pourrait générer jusqu’à 100 000 emplois et augmenter le produit intérieur brut de 10 à 18 milliards de dollars d’ici à 2040.


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