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Interview Symbio : quelles ambitions pour le fabricant français de piles à combustible ?
Mis à jour le 25.06.2024 à 14:12
Lors de l’inauguration de la première usine d’Innoplate, H2 Mobile a pu s’entretenir avec Philippe Rosier, CEO de Symbio. L’occasion de revenir sur les projets et ambitions du fabricant de pile à combustible pour les années à venir.
Après l’inauguration fin 2023 de l’usine de production de Saint-Fons (Rhône), Symbio vient de lancer avec Schaeffler à travers la co-entreprise Innoplate un premier site de fabrication de plaques bipolaires. C’est un vrai succès ?
Oui, nous sommes très heureux. Innoplate, c'est d'abord le fruit d’une collaboration. La première discussion avec Schaeffler remonte à décembre 2021. On a mis six mois, ce qui est exceptionnel, à signer un accord de joint-venture et 18 mois pour construire ce site qui démarre en parallèle de l'usine de Saint-Fons.
Et c’est donc la première fois en Europe que Symbio industrialise ses plaques bipolaires. D’où provenaient-elles avant ?
Sur les phases de petites séries, on les achetait auparavant en Chine. La plaque bipolaire, c'est beaucoup d'innovation. C'est vraiment au cœur de la pile. On voulait absolument contrôler que cette innovation ne soit pas pillée par les Chinois. Il y a aussi un enjeu en termes de compétitivité parce que c'est un produit fabriqué sur le territoire européen. C'était aussi une façon pour nous de contrôler toute la supply chain en termes d'approvisionnement. Sur des programmes qui sont aussi dynamiques que...
Après l’inauguration fin 2023 de l’usine de production de Saint-Fons (Rhône), Symbio vient de lancer avec Schaeffler à travers la co-entreprise Innoplate un premier site de fabrication de plaques bipolaires. C’est un vrai succès ?
Oui, nous sommes très heureux. Innoplate, c'est d'abord le fruit d’une collaboration. La première discussion avec Schaeffler remonte à décembre 2021. On a mis six mois, ce qui est exceptionnel, à signer un accord de joint-venture et 18 mois pour construire ce site qui démarre en parallèle de l'usine de Saint-Fons.
Et c’est donc la première fois en Europe que Symbio industrialise ses plaques bipolaires. D’où provenaient-elles avant ?
Sur les phases de petites séries, on les achetait auparavant en Chine. La plaque bipolaire, c'est beaucoup d'innovation. C'est vraiment au cœur de la pile. On voulait absolument contrôler que cette innovation ne soit pas pillée par les Chinois. Il y a aussi un enjeu en termes de compétitivité parce que c'est un produit fabriqué sur le territoire européen. C'était aussi une façon pour nous de contrôler toute la supply chain en termes d'approvisionnement. Sur des programmes qui sont aussi dynamiques que...
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