Energie
Cette technologie réduit les coûts de production de l'hydrogène de 30 %
Le CSIRO (agence scientifique nationale australienne) et RFC Ambrian ont cofondé Hadean Energy, une société visant à commercialiser l’électrolyse tubulaire à oxyde solide (SOE). Cette nouvelle technologie permet de produire de l'hydrogène par électrolyse avec une consommation d’électricité réduite de 30 %.
Si, parmi les technologies de production d’hydrogène par électrolyse, l’électrolyse par membrane échangeuse de protons (et dans une moindre mesure l’électrolyse alcaline) est la principale exploitée et développée ; d’autres acteurs du secteur explorent des pistes différentes. C’est le cas, par exemple, de Genvia (France) ou Bloom Energy (Etats-Unis) et désormais de Hadean Energy en Australie.
Développée à l’origine par RFC Ambrian (cofondatrice de Hadean Energy), qui en détient les brevets, l'électrolyse des oxydes solides (SOE) utilise une cellule en céramique pour diviser les molécules de vapeur chauffées en hydrogène et oxygène. Fonctionnant à des températures supérieures à 800°C, elle utilise la chaleur excédentaire des processus industriels pour rendre la cellule conductrice. Le réemploi de cette chaleur, dite fatale, présente l’avantage de réduire de 30 % l'électricité nécessaire à la production d’hydrogène par rapport au PEM et à l'électrolyse alcaline.
Au-delà de la réduction de consommation d’électricité, cette technologie présente un autre avantage souligné par le Dr Giddey, responsable des projets hydrogène au CSIRO : « la réintégration du produit hydrogène dans les processus industriels sur site élimine également les coûts de stockage et de transport tout en réduisant considérablement l'utilisation de combustibles fossiles dans le processus industriel ».
Le premier électrolyseur SOE sera testé, à partir d’avril 2024, à l'aciérie de Port Kembla de BlueScope. Cette installation pilote en environnement industriel doit permettre de valider définitivement la technologie avant sa commercialisation.
Si, parmi les technologies de production d’hydrogène par électrolyse, l’électrolyse par membrane échangeuse de protons (et dans une moindre mesure l’électrolyse alcaline) est la principale exploitée et développée ; d’autres acteurs du secteur explorent des pistes différentes. C’est le cas, par exemple, de Genvia (France) ou Bloom Energy (Etats-Unis) et désormais de Hadean Energy en Australie.
Développée à l’origine par RFC Ambrian (cofondatrice de Hadean Energy), qui en détient les brevets, l'électrolyse des oxydes solides (SOE) utilise une cellule en céramique pour diviser les molécules de vapeur chauffées en hydrogène et oxygène. Fonctionnant à des températures supérieures à 800°C, elle utilise la chaleur excédentaire des processus industriels pour rendre la cellule conductrice. Le réemploi de cette chaleur, dite fatale, présente l’avantage de réduire de 30 % l'électricité nécessaire à la production d’hydrogène par rapport au PEM et à l'électrolyse alcaline.
Au-delà de la réduction de consommation d’électricité, cette technologie présente un autre avantage souligné par le Dr Giddey, responsable des projets hydrogène au CSIRO : « la réintégration du produit hydrogène dans les processus industriels sur site élimine également les coûts de stockage et de transport tout en réduisant considérablement l'utilisation de combustibles fossiles dans le processus industriel ».
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