Etude
Les piles à combustible pourraient créer 68 000 emplois en Europe d'ici 2040

D’après une étude commandée par l’association de l’industrie du génie mécanique allemande VDMA, les véhicules à pile à combustible auront une part de marché de 12% dans vingt ans.
Des ventes de 11 milliards d’euros pourraient être générées, uniquement en Europe, pour des composants de piles à combustible pour automobiles, d’ici 2040. A l’échelle mondiale, ces revenus se chiffreraient à 75 milliards d’euros. Avec de plus en plus de véhicules à hydrogène vendus en Europe, de nombreux métiers verront alors le jour, notamment pour la fabrication des composants des piles à combustible. Transformation des métaux, mécatronique, automatisation… Des compétences qui existent déjà en Europe, comme l’a confirmé Hartmut Rauen, directeur général adjoint de VDMA : « Nous sommes en pole position dans le monde et pouvons représenter l'ensemble de la chaîne de valeur en Allemagne et en Europe ».
« Sur ces 10 millions de véhicules, 95 % sont des voitures particulières et des véhicules utilitaires légers », explique Michael Wittler, qui a dirigé l'étude chez FEV Consulting. « Dans des segments tels que les véhicules utilitaires lourds, la part de marché sera sensiblement plus élevée, mais en termes de nombre d'unités, ces véhicules ne jouent qu'un rôle mineur ».
L’association allemande n'a pas l’air découragée par le recul de Volkswagen et le changement de stratégie de Mercedes visant à éliminer progressivement la GLC F-Cell sans successeur. Les investissements réalisés pour les véhicules commerciaux permettraient de rendre la technologie moins coûteuse à long terme et d'améliorer l'infrastructure de l'hydrogène. « Pour l'instant, le cap est mis sur les véhicules électriques à batterie », déclare Stefan Pischinger, directeur général du groupe FEV. « Dans le cas de l'hydrogène, l'infrastructure et aussi la technologie ne sont pas encore prêtes. Si c'est le cas, l'industrie s'y intéressera de plus en plus - également en Europe ».
Des ventes de 11 milliards d’euros pourraient être générées, uniquement en Europe, pour des composants de piles à combustible pour automobiles, d’ici 2040. A l’échelle mondiale, ces revenus se chiffreraient à 75 milliards d’euros. Avec de plus en plus de véhicules à hydrogène vendus en Europe, de nombreux métiers verront alors le jour, notamment pour la fabrication des composants des piles à combustible. Transformation des métaux, mécatronique, automatisation… Des compétences qui existent déjà en Europe, comme l’a confirmé Hartmut Rauen, directeur général adjoint de VDMA : « Nous sommes en pole position dans le monde et pouvons représenter l'ensemble de la chaîne de valeur en Allemagne et en Europe ».
1 million de voitures à hydrogène en 2030, dix fois plus en 2040
D’après l’étude, la demande de véhicules à pile à combustible viendra principalement d’Asie, en raison du positionnement clair du Japon et de la Corée du Sud. La Chine, les États-Unis et l’Europe devraient donc suivre « avec un léger décalage ». L’étude prévoit qu’un million de véhicules en 2030 sera suivi de dix millions de véhicules en 2040, ce qui correspondrait à 12% de parts de marché.« Sur ces 10 millions de véhicules, 95 % sont des voitures particulières et des véhicules utilitaires légers », explique Michael Wittler, qui a dirigé l'étude chez FEV Consulting. « Dans des segments tels que les véhicules utilitaires lourds, la part de marché sera sensiblement plus élevée, mais en termes de nombre d'unités, ces véhicules ne jouent qu'un rôle mineur ».
Une évolution qui dépend de la technologie et des infrastructures
VDMA part également du principe que la pile à combustible sera utilisée dans un premier temps pour le trafic de poids lourds. A cause de la législation stricte sur les émissions de CO2 des véhicules commerciaux, l’hydrogène est en effet une technologie ultra-compatible.L’association allemande n'a pas l’air découragée par le recul de Volkswagen et le changement de stratégie de Mercedes visant à éliminer progressivement la GLC F-Cell sans successeur. Les investissements réalisés pour les véhicules commerciaux permettraient de rendre la technologie moins coûteuse à long terme et d'améliorer l'infrastructure de l'hydrogène. « Pour l'instant, le cap est mis sur les véhicules électriques à batterie », déclare Stefan Pischinger, directeur général du groupe FEV. « Dans le cas de l'hydrogène, l'infrastructure et aussi la technologie ne sont pas encore prêtes. Si c'est le cas, l'industrie s'y intéressera de plus en plus - également en Europe ».
Vous avez aimé cet article ? Ne manquez pas les suivants en vous abonnant à H2 Mobile sur Google News ou en nous suivant sur Linkedin.