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Réseau hydrogène : GRTgaz et Fluxys lancent un appel au marché pour relier la France et la Belgique
Image générée par IA (Dall-E)
GRTgaz et Fluxys hydrogen, filiale de Fluxys Belgium, viennent d’annoncer le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour évaluer les besoins et l’intérêt économique autour de la création d’un réseau transfrontalier de transport d’hydrogène. Longue de 150 kilomètres, cette infrastructure relierait la zone portuaire de Dunkerque aux zones industrielles de Gand et d’Anvers, en Belgique. Lancé ce mercredi 16 octobre, l’AMI s’étend jusqu’u 29 novembre 2024.
Avant tout centré sur les besoins de l’industrie, le projet commun de GRTgaz et Fluxys hydrogen vise à répondre aux enjeux de décarbonation des grandes zones industriels du nord-ouest de l’Europe, marquées par la présence d’industries lourdes telles que la sidérurgie, la chimie et le raffinage. Ce futur réseau franco-belge permettrait de transporter l’hydrogène entre des pôles industriels majeurs, garantissant ainsi une flexibilité d’approvisionnement pour les acteurs de la région. Ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large de création de réseaux européens interconnectés d’hydrogène, visant à structurer un marché de l’hydrogène à l’échelle continentale.
« L’avenir de l’hydrogène renouvelable et bas-carbone repose sur la disponibilité d’infrastructures capables de transporter et stocker de grandes quantités d’hydrogène » a rappelé Sandrine Meunier, Directrice générale de GRTgaz.
Parallèlement, Fluxys hydrogen lancera également un appel à manifestation d’intérêt pour une connexion à la frontière belgo-allemande, élargissant ainsi le réseau de Dunkerque jusqu’en Allemagne.
Avant tout centré sur les besoins de l’industrie, le projet commun de GRTgaz et Fluxys hydrogen vise à répondre aux enjeux de décarbonation des grandes zones industriels du nord-ouest de l’Europe, marquées par la présence d’industries lourdes telles que la sidérurgie, la chimie et le raffinage. Ce futur réseau franco-belge permettrait de transporter l’hydrogène entre des pôles industriels majeurs, garantissant ainsi une flexibilité d’approvisionnement pour les acteurs de la région. Ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large de création de réseaux européens interconnectés d’hydrogène, visant à structurer un marché de l’hydrogène à l’échelle continentale.
Mise en route progressive
Les deux gestionnaires de réseaux prévoient une mise en service progressive des premières infrastructures d’ici à 2030. En France, GRTgaz travaille déjà sur le projet DHUNE, un réseau dédié à l’hydrogène dans le port de Dunkerque. En Belgique, Fluxys hydrogen a pour objectif de mettre en place des infrastructures à partir de 2026.« L’avenir de l’hydrogène renouvelable et bas-carbone repose sur la disponibilité d’infrastructures capables de transporter et stocker de grandes quantités d’hydrogène » a rappelé Sandrine Meunier, Directrice générale de GRTgaz.
Une étude de faisabilité technique pour prochaine étape
Ouvert jusqu’au 29 novembre 2024, l’AMI a pour objectif de recueillir les intérêts des acteurs du marché de l’hydrogène souhaitant se connecter à cette infrastructure transfrontalière. Sous réserve de retours suffisants, les deux partenaires entendent réaliser une étude de faisabilité technique, laquelle précisera le tracé, les caractéristiques techniques ainsi que les coûts de mise en œuvre du projet.Parallèlement, Fluxys hydrogen lancera également un appel à manifestation d’intérêt pour une connexion à la frontière belgo-allemande, élargissant ainsi le réseau de Dunkerque jusqu’en Allemagne.
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