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SoutH2 Corridor : un gazoduc hydrogène pour relier l'Afrique du Nord et l'Europe

L’Italie, l’Allemagne, l’Autriche, la Tunisie et l’Algérie ont officiellement approuvé le développement du SoutH2 Corridor, un projet de gazoduc destiné à transporter de l’ hydrogène vert de l’Afrique du Nord vers l’Europe.
Inscrit sur la liste des Projets d’intérêt commun (PIC) de la Commission européenne, le projet SoutH2 Corridor prévoit la construction d’un gazoduc de 3 500 à 4 000 kilomètres reliant directement les sites de production d’hydrogène vert d’Afrique du Nord aux réseaux énergétiques européens en Italie, en Autriche et en Allemagne.
Selon Dr. Philip Nimmermann, secrétaire d’État au ministère fédéral allemand de l'Économie et de l’Action climatique (BMWK), le SouthH2 Corridor constitue l’un des projets les « plus ambitieux et significatifs » de notre époque. Il a souligné les bénéfices du projet, notamment l’exploitation du potentiel des énergies renouvelables en Afrique du Nord, l’avancement des technologies de l’hydrogène en Allemagne et la contribution aux objectifs climatiques de l’Union européenne.
La Tunisie a déjà pris des mesures concrètes en signant, en juillet dernier, des accords avec neuf entreprises européennes pour développer six projets de production d’hydrogène vert. De son côté, l’Algérie s’est lancée dans un projet de grande envergure en collaboration avec des partenaires européens.
Inscrit sur la liste des Projets d’intérêt commun (PIC) de la Commission européenne, le projet SoutH2 Corridor prévoit la construction d’un gazoduc de 3 500 à 4 000 kilomètres reliant directement les sites de production d’hydrogène vert d’Afrique du Nord aux réseaux énergétiques européens en Italie, en Autriche et en Allemagne.
Jusqu’à 163 TWh par an
Ce vaste réseau de transport sera majoritairement constitué de gazoducs de gaz naturel reconvertis, représentant environ 60 à 70 % du tracé européen. À terme, le SoutH2 Corridor devrait permettre d’acheminer jusqu’à 163 TWh d’hydrogène vert par an vers l’Europe.Selon Dr. Philip Nimmermann, secrétaire d’État au ministère fédéral allemand de l'Économie et de l’Action climatique (BMWK), le SouthH2 Corridor constitue l’un des projets les « plus ambitieux et significatifs » de notre époque. Il a souligné les bénéfices du projet, notamment l’exploitation du potentiel des énergies renouvelables en Afrique du Nord, l’avancement des technologies de l’hydrogène en Allemagne et la contribution aux objectifs climatiques de l’Union européenne.

Un partenariat bénéfique pour les économies locales
Au-delà des objectifs climatiques, le SoutH2 Corridor promet également des avantages économiques pour la Tunisie et l’Algérie. Ces pays misent sur le développement de l’hydrogène pour diversifier leurs économies, créer des emplois et moderniser leurs industries.La Tunisie a déjà pris des mesures concrètes en signant, en juillet dernier, des accords avec neuf entreprises européennes pour développer six projets de production d’hydrogène vert. De son côté, l’Algérie s’est lancée dans un projet de grande envergure en collaboration avec des partenaires européens.
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