Voiture hydrogène
JO de Paris 2024 : pourquoi la voiture hydrogène fait scandale ?
Mis à jour le 14.07.2024 à 09:51
A l’approche de l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, une centaine de scientifiques dénoncent la promotion de la voiture hydrogène réalisée par Toyota, partenaire mobilité de l’événement.
Si les Jeux Olympiques de Paris ont déjà eu droit à plusieurs polémiques, la dernière en date a de quoi surprendre ! Dans une lettre ouverte publiée ce lundi 8 juillet, plus de 120 scientifiques interpellent les organisateurs et élus quant à l’usage d’une flotte de 500 voitures hydrogène, des Toyota Mirai, lors de l’événement.
Selon eux, la promotion d’une voiture hydrogène est « scientifiquement en contradiction avec l’objectif de zéro émission nette ». Est notamment pointée du doigt la problématique du rendement, l’hydrogène nécessitant trois fois plus d’électricité qu’un véhicule à batterie.
Véritable diatribe anti-H2, la lettre ouverte pointe aussi la production d’hydrogène, aujourd’hui majoritairement grise, les coûts, le manque d’infrastructure et le prétendu échec dans le déploiement de véhicules sur d’autres événements, notamment en 2020 lors des JO de Tokyo. Les auteurs de la lettre appellent ainsi à remplacer les quelque 500 Toyota Mirai prévues lors de l’événement par des modèles électriques à batteries.
MAJ 14.07.24 : suite à la publication de la lettre ouverte, l'association France Hydrogène a publié des éléments de réponses sur son site Internet.
Si les Jeux Olympiques de Paris ont déjà eu droit à plusieurs polémiques, la dernière en date a de quoi surprendre ! Dans une lettre ouverte publiée ce lundi 8 juillet, plus de 120 scientifiques interpellent les organisateurs et élus quant à l’usage d’une flotte de 500 voitures hydrogène, des Toyota Mirai, lors de l’événement.
Selon eux, la promotion d’une voiture hydrogène est « scientifiquement en contradiction avec l’objectif de zéro émission nette ». Est notamment pointée du doigt la problématique du rendement, l’hydrogène nécessitant trois fois plus d’électricité qu’un véhicule à batterie.
Véritable diatribe anti-H2, la lettre ouverte pointe aussi la production d’hydrogène, aujourd’hui majoritairement grise, les coûts, le manque d’infrastructure et le prétendu échec dans le déploiement de véhicules sur d’autres événements, notamment en 2020 lors des JO de Tokyo. Les auteurs de la lettre appellent ainsi à remplacer les quelque 500 Toyota Mirai prévues lors de l’événement par des modèles électriques à batteries.
MAJ 14.07.24 : suite à la publication de la lettre ouverte, l'association France Hydrogène a publié des éléments de réponses sur son site Internet.
Une polémique ridicule ?
Chez H2 Mobile, on n’hésite pas à critiquer ou remettre en question la filière hydrogène. Pour autant, on a du mal à comprendre le but de cette lettre qui semble davantage vouloir faire le buzz que d'éclairer et d'élever le débat, notamment quant aux enjeux et aux perspectives de la filière.
Soyons clairs : l’hydrogène n’a pas vocation à devenir une « solution unique » et comporte encore de nombreux défauts ! Pour autant, la solution trouve sa complémentarité avec l’électrique à batteries et d’autres énergies dans certains cas d’usage. Et c’est justement cette approche multi-énergies que Toyota a souhaité illustrer aux JO en déployant une flotte qui associe à la fois voitures électriques, voitures à hydrogène et engins de micro-mobilité.
Chez H2 Mobile, on n’hésite pas à critiquer ou remettre en question la filière hydrogène. Pour autant, on a du mal à comprendre le but de cette lettre qui semble davantage vouloir faire le buzz que d'éclairer et d'élever le débat, notamment quant aux enjeux et aux perspectives de la filière.
Soyons clairs : l’hydrogène n’a pas vocation à devenir une « solution unique » et comporte encore de nombreux défauts ! Pour autant, la solution trouve sa complémentarité avec l’électrique à batteries et d’autres énergies dans certains cas d’usage. Et c’est justement cette approche multi-énergies que Toyota a souhaité illustrer aux JO en déployant une flotte qui associe à la fois voitures électriques, voitures à hydrogène et engins de micro-mobilité.
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