Voiture hydrogène
Voiture hydrogène : Toyota vit sa descente aux enfers
Pionnier de la voiture hydrogène, Toyota est parti pour réaliser en 2024 l’une des pires années de son histoire.
2024 n’aura pas été l’année de la mobilité hydrogène. Alors que les efforts se concentrent désormais sur la mobilité lourde, les ventes de voitures hydrogène continuent de s’effondrer. Chez Toyota, la situation est particulièrement critique.
Selon les derniers chiffres publiés, la marque nippone a vendu seulement 1 702 voitures à pile à combustible entre janvier et novembre 2024, soit une baisse de 54 % par rapport à la même période en 2023. Au cours du mois de novembre, le constructeur n’a vendu que 134 voitures à hydrogène, soit 8 % de moins qu’en novembre 2023.
Essentiel pour le constructeur, le marché japonais affiche également une baisse marquée : 661 unités ont été écoulées depuis le début de l’année, contre 1 525 sur la même période l’an dernier. A l’export, la situation est tout aussi préoccupante.
La chute des ventes s’explique en partie par des problèmes structurels. Aux États-Unis, les propriétaires de FCEV font face à une augmentation significative du prix de l’hydrogène et à des fermetures de stations de ravitaillement. Une situation à laquelle s’ajoute la forte concurrence des voitures électriques dont les performances, tant en termes d’autonomie que de vitesse de charge, ne cessent d’augmenter, le tout avec une offre de plus en plus importante avec seulement 1 041 immatriculés en dehors du marché japonais, soit une baisse de 69 % en un an.
2024 n’aura pas été l’année de la mobilité hydrogène. Alors que les efforts se concentrent désormais sur la mobilité lourde, les ventes de voitures hydrogène continuent de s’effondrer. Chez Toyota, la situation est particulièrement critique.
Selon les derniers chiffres publiés, la marque nippone a vendu seulement 1 702 voitures à pile à combustible entre janvier et novembre 2024, soit une baisse de 54 % par rapport à la même période en 2023. Au cours du mois de novembre, le constructeur n’a vendu que 134 voitures à hydrogène, soit 8 % de moins qu’en novembre 2023.
Essentiel pour le constructeur, le marché japonais affiche également une baisse marquée : 661 unités ont été écoulées depuis le début de l’année, contre 1 525 sur la même période l’an dernier. A l’export, la situation est tout aussi préoccupante.
La chute des ventes s’explique en partie par des problèmes structurels. Aux États-Unis, les propriétaires de FCEV font face à une augmentation significative du prix de l’hydrogène et à des fermetures de stations de ravitaillement. Une situation à laquelle s’ajoute la forte concurrence des voitures électriques dont les performances, tant en termes d’autonomie que de vitesse de charge, ne cessent d’augmenter, le tout avec une offre de plus en plus importante avec seulement 1 041 immatriculés en dehors du marché japonais, soit une baisse de 69 % en un an.
Vers une année historiquement... basse
Sauf à espérer un gros rebond des immatriculations en décembre, 2024 pourrait devenir la plus mauvaise année de Toyota depuis 2017 en dehors de 2020, année marquée par la pandémie de Covid-19 où le constructeur avait immatriculé 1 770 voitures hydrogène à travers le monde.Vous avez aimé cet article ? Ne manquez pas les suivants en vous abonnant à H2 Mobile sur Google News ou en nous suivant sur Linkedin.