Voiture hydrogène
Toyota Hilux hydrogène : nos impressions à bord du pick-up à pile à combustible
Au circuit de Dreux, H2-Mobile a pu monter à bord d’un des rares prototypes du Toyota Hilux à hydrogène. Nos premières (et courtes) impressions.
Et si l’hydrogène investissait le segment du pick-up ? Alors que Stellantis a clairement annoncé ses ambitions pour le marché américain avec l’arrivée attendue d’un premier pickup RAM à hydrogène à horizon 2026, Toyota teste actuellement une version à pile combustible de son Toyota Hilux. Une version que nous avons pu prendre en main sur le circuit de Dreux, dans l’ouest parisien.
Même constat à bord. Hormis le volant placé à droite (on rappelle que le véhicule a été développé en Grande-Bretagne), l’habitacle est, lui aussi, strictement identique. Même les tableaux de bord ne changent pas, la jauge à carburant affichant désormais le niveau d’hydrogène restant dans les réservoirs. S’y ajoute un coupe-circuit en cas de pépin !
Le Toyota Hilux à hydrogène intègre ainsi trois gros réservoirs sous le plancher. En 700 bars, chacune contient 2,6 kg d’hydrogène, soit 7,8 kg au total. Identique à la Mirai, la pile à combustible est installée à l’avant et développe jusqu’à 128 kW. Elle est complétée par une batterie tampon. Constituée de 84 cellules, elle cumule 4 kWh de capacité et apporte le complément de puissance pour alimenter le moteur électrique. Entrainant uniquement les roues arrière, ce dernier développe 134 kW et 300 Nm de couple. Sur le papier, c’est moins que les 500 Nm généralement proposés par les versions thermiques.
Il faut dire que l’Hilux à hydrogène à un avantage de taille… ou plutôt de poids ! Il est à peine 60 kilos plus lourd que la version thermique. Une réelle différence par rapport à la déclinaison électrique qui devra supporter plusieurs centaines de kilos en raison de la batterie. À puissance équivalente, cela grève forcément les performances !
On sait néanmoins que le constructeur la troisième génération de sa pile à combustible en 2026 avec une série d’améliorations, tant en matière de taille que de puissance. Un lancement qui devrait coïncider avec l’arrivée de la 9? génération du Toyota Hilux dont la mise en production pourrait intervenir vers la fin 2025. Affaire à suivre !
Et si l’hydrogène investissait le segment du pick-up ? Alors que Stellantis a clairement annoncé ses ambitions pour le marché américain avec l’arrivée attendue d’un premier pickup RAM à hydrogène à horizon 2026, Toyota teste actuellement une version à pile combustible de son Toyota Hilux. Une version que nous avons pu prendre en main sur le circuit de Dreux, dans l’ouest parisien.
Un Hilux avant tout
Comme le pick-up à hydrogène de Toyota est avant tout un démonstrateur technologique, Toyota n’a pas vraiment retravaillé l’esthétique de son pick-up. En dehors du flocage et du discret marquage FCEV à l’arrière, rien ne change ! Les dimensions sont également identiques pour cette version à cabine approfondie qui cumule 5,32 m en longueur pour 1,86 m en largeur.Même constat à bord. Hormis le volant placé à droite (on rappelle que le véhicule a été développé en Grande-Bretagne), l’habitacle est, lui aussi, strictement identique. Même les tableaux de bord ne changent pas, la jauge à carburant affichant désormais le niveau d’hydrogène restant dans les réservoirs. S’y ajoute un coupe-circuit en cas de pépin !
Un gros travail d’intégration
Vous l’aurez compris, le gros du développement de ce Toyota Hilux à hydrogène réside dans l’intégration des différents composants du système hydrogène au sein de la plateforme IMV (Innovative International Multi-purpose Vehicle) du pick-up. Et les ingénieurs de Toyota Manufacturing UK n’ont pas réinventé la roue puisqu’ils ont repris et adaptés les composants déjà utilisés à bord de la Mirai. Facile à dire, mais il a fallu trouver les bons compromis pour intégrer les éléments sans compromettre l’espace de chargement. Sur ce point, le pari est plutôt réussi.Le Toyota Hilux à hydrogène intègre ainsi trois gros réservoirs sous le plancher. En 700 bars, chacune contient 2,6 kg d’hydrogène, soit 7,8 kg au total. Identique à la Mirai, la pile à combustible est installée à l’avant et développe jusqu’à 128 kW. Elle est complétée par une batterie tampon. Constituée de 84 cellules, elle cumule 4 kWh de capacité et apporte le complément de puissance pour alimenter le moteur électrique. Entrainant uniquement les roues arrière, ce dernier développe 134 kW et 300 Nm de couple. Sur le papier, c’est moins que les 500 Nm généralement proposés par les versions thermiques.
Un démonstrateur conçu en Grande-Bretagne
Comme indiqué plus haut, cet Hilux a hydrogène a été développé en Grande-Bretagne par Toyota Motor Manufacturing UK avec des partenaires locaux (Ricardo, ETL, D2H Advanced Technologies et Thatcham Research). Evalué à 11.4 millions de livres sterling (13.6 M€), le projet est financé par le gouvernement britannique à travers le programme APC (Advanced Propulsion Center) à hauteur de 5.6 millions de livres (6.7 M€).
Comme indiqué plus haut, cet Hilux a hydrogène a été développé en Grande-Bretagne par Toyota Motor Manufacturing UK avec des partenaires locaux (Ricardo, ETL, D2H Advanced Technologies et Thatcham Research). Evalué à 11.4 millions de livres sterling (13.6 M€), le projet est financé par le gouvernement britannique à travers le programme APC (Advanced Propulsion Center) à hauteur de 5.6 millions de livres (6.7 M€).
Nos impressions au volant
Soyons honnête, cet « essai » du Toyota Hilux à hydrogène s’apparentait plus à un tour de manège qu’à une véritable prise en main sur un circuit de Dreux très encadré, tant en matière de conditions de conduite que de limitation de vitesse. On a pu toutefois retrouver des sensations proches d’un véhicule électrique. Cet Hilux à pile à combustible nous a également paru plus vif que la version 100 % électrique à batteries, également en développement, que nous avons aussi pu essayer.Organisé à la queue leu leu et sur un temps éclair, notre prise en main du Toyota Hilux à hydrogène s'est limitée à un petit tour de circuit
Il faut dire que l’Hilux à hydrogène à un avantage de taille… ou plutôt de poids ! Il est à peine 60 kilos plus lourd que la version thermique. Une réelle différence par rapport à la déclinaison électrique qui devra supporter plusieurs centaines de kilos en raison de la batterie. À puissance équivalente, cela grève forcément les performances !
Une commercialisation en 2026 ?
Au total, Toyota a construit dix exemplaires de son pick-up hydrogène, dont cinq soumis à des tests routiers. Pour l’heure, Toyota ne dit pas si cette version « prototype » du Toyota Hilux à hydrogène aboutira un jour vers une version de série.On sait néanmoins que le constructeur la troisième génération de sa pile à combustible en 2026 avec une série d’améliorations, tant en matière de taille que de puissance. Un lancement qui devrait coïncider avec l’arrivée de la 9? génération du Toyota Hilux dont la mise en production pourrait intervenir vers la fin 2025. Affaire à suivre !
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