Hydrogène bas carbone : pour l'AIE, il reste trop d'obstacles à l'investissement

Hydrogène bas carbone : pour l'AIE, il reste trop d'obstacles à l'investissement
Dans son dernier rapport, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) s’inquiète du fait que des critères stricts de production et un soutien politique fragile retardent les investissements dans les projets de production d’hydrogène bas-carbone. L’augmentation des coûts et la lenteur des cadres réglementaires créent des obstacles importants à l’avancement des initiatives en matière d’hydrogène, qui remettent en cause les prévisions de production à l’horizon 2030.
 
« Nous avons constaté ces dernières années une dynamique incroyable en faveur des projets d’hydrogène à faibles émissions, qui pourraient jouer un rôle important dans les secteurs à forte intensité énergétique tels que la chimie, le raffinage et l’acier. Mais un environnement économique difficile met désormais à l’épreuve la détermination des développeurs d’hydrogène et des décideurs politiques à mener à bien les projets prévus. Des progrès plus importants sont nécessaires en matière de technologie, de réglementation et de création de la demande pour garantir que l’hydrogène à faibles émissions puisse réaliser tout son potentiel ».
 
Les propos de Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, rejoignent, à quelques nuances près, la récente analyse du cabinet McKinsey : la demande et la production en hydrogène vert, bleu ou rose risquent d’être en deçà des prévisions.


 

L’inflation et les coûts d’emprunt plus élevés affectent l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène

Certes, l’intérêt pour les nouveaux projets reste fort, mais le contexte
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