e-carburants
La production d'hydrogène vert sera-t-elle suffisante pour couvrir les besoins de l'aviation ?
Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) souligne la part importante que les carburants durables à base d’hydrogène vert, les SAF, vont prendre dans le secteur aéronautique, d’ici 2050. Les prévisions de construction d’électrolyseurs interrogent cependant la capacité de la filière à répondre au besoin.
L’initiative européenne REFuelEU Aviation impose aux fournisseurs de carburants d’aviation de livrer un minimum de 2 % de carburant d’aviation durable (SAF) dans les aéroports de l’UE d'ici à 2025, avec pour objectif d’atteindre 70 % d'ici à 2050. Conséquence de cette décision, tous les acteurs du transport aérien s’activent pour se conformer à cette exigence.
Dans son « scénario d'engagements annoncés », l'AIE considère que la demande mondiale d'hydrogène à faibles émissions pourrait atteindre jusqu'à 260 millions de tonnes d'ici à 2050, 80 % de cette production devant provenir de l'électrolyse. En s’appuyant sur les politiques publiques entérinées, l’AIE estime que la capacité mondiale des électrolyseurs pourrait atteindre plus de 320 GW d'ici à 2050. Ils devraient permettre la production de près de 40 millions de tonnes d'hydrogène par an, dont 40 % seront nécessairement utilisées pour la décarbonation de l’aviation (avion à hydrogène, production de SAF…).
Si ces projections de l’AIE rejoignent les analyses antérieures d’autres acteurs de la filière, sur la place prépondérante des SAF et de l’hydrogène vert dans la réduction des émissions du transport aérien ; elles interrogent cependant sur la capacité effective à couvrir les besoins émergents.
L’initiative européenne REFuelEU Aviation impose aux fournisseurs de carburants d’aviation de livrer un minimum de 2 % de carburant d’aviation durable (SAF) dans les aéroports de l’UE d'ici à 2025, avec pour objectif d’atteindre 70 % d'ici à 2050. Conséquence de cette décision, tous les acteurs du transport aérien s’activent pour se conformer à cette exigence.
Dans son « scénario d'engagements annoncés », l'AIE considère que la demande mondiale d'hydrogène à faibles émissions pourrait atteindre jusqu'à 260 millions de tonnes d'ici à 2050, 80 % de cette production devant provenir de l'électrolyse. En s’appuyant sur les politiques publiques entérinées, l’AIE estime que la capacité mondiale des électrolyseurs pourrait atteindre plus de 320 GW d'ici à 2050. Ils devraient permettre la production de près de 40 millions de tonnes d'hydrogène par an, dont 40 % seront nécessairement utilisées pour la décarbonation de l’aviation (avion à hydrogène, production de SAF…).
Quelle capacité effective à couvrir les besoins en hydrogène vert et en SAF ?
L’Agence internationale de l’énergie souligne d’ailleurs les importantes disparités continentales, qui doivent nécessairement induire une inflexion profonde des politiques publiques. Si la Chine et l’Inde totalisent, à elle deux, 55 % des installations d’électrolyseurs d'ici à 2050 ; l’Amérique n’y contribue qu’à hauteur de 10 % et l’Europe et l’Afrique à hauteur d’environ 7 % chacune.Si ces projections de l’AIE rejoignent les analyses antérieures d’autres acteurs de la filière, sur la place prépondérante des SAF et de l’hydrogène vert dans la réduction des émissions du transport aérien ; elles interrogent cependant sur la capacité effective à couvrir les besoins émergents.
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