Energie
Comment cette technologie base d'eau supercritique va révolutionner la production d'hydrogène
Mis à jour le 03.03.2024 à 10:12
Le projet X-SEED, de production d’hydrogène vert à partir d’eau supercritique, vient de recevoir un financement de l’Union européenne de trois millions d’euros. Cette technologie d’un rendement exceptionnel doit entrer dans sa phase d’exploitation opérationnelle d’ici juin 2027.
L’Espagne est au cœur de nombreuses initiatives innovantes en termes de production d’hydrogène vert. Dernière en date, X-SEED qui doit permettre, par électrolyse d’eau supercritique, de produire de l’hydrogène avec une efficacité énergétique supérieure à 42 kWh/kg d’hydrogène.
L’eau supercritique est un état de l’eau qui présente à la fois des propriétés liquides et gazeuses à des températures supérieures à 374°C et à des pressions supérieures à 221,1 bars. Sous ces conditions, la technologie développée par X-SEED vise à diviser les molécules d'eau en hydrogène et oxygène sans avoir à recourrir à des membranes, améliorant ainsi l'efficacité énergétique, mais surtout prolongeant la durée de vie du système (les membranes étant l’élément de fragilité des piles à combustible à membranes échangeuses de proton).
C’est dans ce cadre que le consortium d’entreprise et d’institutions européennes parties prenantes, coordonné par l'entité espagnole Leitat, vient de se voir attribuer un financement de trois millions d’euros.
Un projet supplémentaire qui témoigne de la volonté européenne résolue de soutenir toutes les initiatives qui visent à développer les sources d'énergie renouvelables et à réduire la dépendance aux combustibles fossiles.
L’Espagne est au cœur de nombreuses initiatives innovantes en termes de production d’hydrogène vert. Dernière en date, X-SEED qui doit permettre, par électrolyse d’eau supercritique, de produire de l’hydrogène avec une efficacité énergétique supérieure à 42 kWh/kg d’hydrogène.
L’eau supercritique est un état de l’eau qui présente à la fois des propriétés liquides et gazeuses à des températures supérieures à 374°C et à des pressions supérieures à 221,1 bars. Sous ces conditions, la technologie développée par X-SEED vise à diviser les molécules d'eau en hydrogène et oxygène sans avoir à recourrir à des membranes, améliorant ainsi l'efficacité énergétique, mais surtout prolongeant la durée de vie du système (les membranes étant l’élément de fragilité des piles à combustible à membranes échangeuses de proton).
Des résultats prometteurs
La démonstration en laboratoire d'une pile à cinq cellules ayant déjà donné des résultats exceptionnels, le projet entre désormais dans une phase plus industrielle. L’objectif fixé est de produire les premiers kilogrammes d’hydrogène vert d’ici juin 2027.C’est dans ce cadre que le consortium d’entreprise et d’institutions européennes parties prenantes, coordonné par l'entité espagnole Leitat, vient de se voir attribuer un financement de trois millions d’euros.
Un projet supplémentaire qui témoigne de la volonté européenne résolue de soutenir toutes les initiatives qui visent à développer les sources d'énergie renouvelables et à réduire la dépendance aux combustibles fossiles.
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