Energie
HyTEC : cette unité mobile produit de l'hydrogène pour les forces armées

L'unité mobile HyTEC de Novaspark est actuellement testée par sur la base aérienne de Hickam, à Hawaï.
Développé par la start-up Novaspark, le système HyTEC capte l’humidité de l’air pour générer de l’hydrogène à l’aide d’énergies renouvelables.
L’hydrogène continue d’intéresser les forces armées. Aux États-Unis, c’est un équipement de production développé par la startup Novaspark qui est actuellement testé. Baptisé HyTEC (Hydrogen at the Tactical Edge of Contested Logistics), il se présente comme un module mobile intégrant plusieurs technologies. Il est doté d’un électrolyseur, de piles à combustible, d’un compresseur, d’un réservoir de stockage d’hydrogène, ainsi que de panneaux solaires escamotables et d’une petite éolienne. Le système peut fonctionner 24 heures sur 24 et produire jusqu’à 2 kg d’hydrogène par jour.

En plus de produire du carburant, le système capte de l’eau potable qui peut être utilisée par les troupes. Il permet également de comprimer de l’air pour regonfler des pneus, et d’alimenter directement du matériel électrique sans passer par l’électrolyse de l’hydrogène.
« Je l’appelle le couteau suisse », résume Lanson Jones, directeur de l’innovation chez Novaspark, dans une interview accordée à Air & Space Forces Magazine. « On peut générer de l’électricité, produire de l’eau, gonfler des pneus, ou stocker l’hydrogène pour une utilisation différée » a-t-il précisé.
Actuellement testé à la base aérienne de Hickam, à Hawaï, ce dispositif vise à réduire la dépendance logistique des troupes sur le terrain. Aujourd’hui encore, les unités déployées s’appuient souvent sur des générateurs diesel bruyants et repérables. Une alternative comme HyTEC pourrait limiter les risques liés à l’approvisionnement en carburant et en eau.
L’hydrogène continue d’intéresser les forces armées. Aux États-Unis, c’est un équipement de production développé par la startup Novaspark qui est actuellement testé. Baptisé HyTEC (Hydrogen at the Tactical Edge of Contested Logistics), il se présente comme un module mobile intégrant plusieurs technologies. Il est doté d’un électrolyseur, de piles à combustible, d’un compresseur, d’un réservoir de stockage d’hydrogène, ainsi que de panneaux solaires escamotables et d’une petite éolienne. Le système peut fonctionner 24 heures sur 24 et produire jusqu’à 2 kg d’hydrogène par jour.
Un appui logistique pour les forces armées
Conçue pour les environnements isolés, cette unité vise principalement à alimenter des drones longue distance à hydrogène. Ces derniers sont de plus en plus recherchés par les armées pour leur autonomie accrue et leur faible signature thermique et sonore. Sans passer par l'électrolyse, l’électricité générée peut aussi être utilisée pour alimenter des terminaux satellites, ordinateurs ou autres équipements tactiques.
En plus de produire du carburant, le système capte de l’eau potable qui peut être utilisée par les troupes. Il permet également de comprimer de l’air pour regonfler des pneus, et d’alimenter directement du matériel électrique sans passer par l’électrolyse de l’hydrogène.
« Je l’appelle le couteau suisse », résume Lanson Jones, directeur de l’innovation chez Novaspark, dans une interview accordée à Air & Space Forces Magazine. « On peut générer de l’électricité, produire de l’eau, gonfler des pneus, ou stocker l’hydrogène pour une utilisation différée » a-t-il précisé.
Actuellement testé à la base aérienne de Hickam, à Hawaï, ce dispositif vise à réduire la dépendance logistique des troupes sur le terrain. Aujourd’hui encore, les unités déployées s’appuient souvent sur des générateurs diesel bruyants et repérables. Une alternative comme HyTEC pourrait limiter les risques liés à l’approvisionnement en carburant et en eau.