A Londres, ces bus à deux étages carburent à l'hydrogène

A Londres, ces bus à deux étages carburent à l'hydrogène
Vingt nouveaux autobus à impériale à hydrogène viennent de rejoindre la flotte de Transport for London (TFL), l’opérateur de transport public de la capitale anglaise. Présenté par Sadiq Khan, l’emblématique maire de la ville, ce nouvel arrivage s’ajoute aux 500 bus électriques et 3 800 hybrides déjà en circulation et témoigne de la réelle volonté des élus de décarboner leur ville les transports.
 
« Notre investissement dans ces bus à hydrogène nous aide non seulement à assainir l'air de Londres, mais aussi à soutenir l'emploi et l'économie locale dans tout le Royaume-Uni. Il s'agit d'une excellente démonstration de la manière dont la lutte contre la pollution atmosphérique et la crise climatique, ainsi que la stimulation de la croissance économique, sont le fruit d'une collaboration entre les régions et d'un investissement dans les toutes dernières technologies ». Sadiq Kahn a parfaitement résumé les enjeux de ce nouvel investissement de TFL : construire local, en l’occurrence en Irlande du Nord, et réduire l’impact environnemental du transport public, ce qui est le cas puisque les bus à pile à combustible ne rejettent que de la vapeur d’eau.



 
A leur mise en circulation, les bus à impériale fonctionneront avec des piles à hydrogène provenant d'une usine de Runcorn et utilisant l'hydrogène résiduel d'une installation industrielle. Dès 2023, ils seront alimentés avec de l’hydrogène produit par électrolyse via un parc éolien offshore. Une nouvelle station-service hydrogène bâtie à Ealing permettra de les recharger en cinq minutes et ce uniquement une fois par jour, compte-tenu de leur autonomie.
 
Au-delà de l’aspect environnemental, les passagers eux-mêmes bénéficieront d’un confort de voyage accru : plus silencieux, plus souples au redémarrage et dotés de ports de recharges USB en usage libre, ces bus relégueront au musée le confort spartiate des antiques versions diesel des bus à impériale.
 
Si Londres n’est pas la première ville à introduire des autobus à deux étages à hydrogène, (Aberdeen s’est équipée depuis 2015 et les cinq premiers bus à impériale reçu ont désormais parcouru plus de 1,9 millions de kilomètres), elle reste néanmoins la capitale européenne qui a investi le plus dans la transformation écologique de sa flotte de transports publics :  en l’espace de quelques années les émissions de NOx des bus ont été réduites de 90 %.


 
 



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