Mobilité
Mobilité hydrogène : le géant BP rétropédale

Le groupe britannique a décidé de dissoudre son équipe dédiée à la mobilité hydrogène, actant un virage stratégique vers les énergies fossiles.
BP revoit à la baisse ses ambitions dans la mobilité bas-carbone. Dans un message interne révélé ce jeudi 3 avril par Reuters, la compagnie pétrolière a annoncé la dissolution de son équipe dédiée au développement des solutions hydrogène et GNL pour les transports. Cette équipe, réduite à neuf personnes après une première restructuration, portait des projets d’infrastructures pour carburants alternatifs.
En février dernier, BP avait déjà annoncé une baisse significative de ses investissements annuels dans les énergies de transition. Le budget prévu est passé de 5 milliards de dollars à un montant situé entre 1,5 et 2 milliards. Parmi ces fonds, moins de 800 millions sont désormais alloués aux technologies bas-carbone, notamment l’hydrogène et la capture du carbone.
Certaines activités, comme BP Pulse – la filiale du groupe dédiée à la recharge de véhicules électriques – ne sont pas concernées par cette réorganisation. A date, BP continue de mettre en avant l’hydrogène sur son site officiel, évoquant le développement de 25 stations de ravitaillement pour poids lourds d’ici 2030. En 2021, le groupe avait notamment annoncé un partenariat avec Daimler pour développer l’hydrogène pour les véhicules lourds au Royaume-Uni.
BP revoit à la baisse ses ambitions dans la mobilité bas-carbone. Dans un message interne révélé ce jeudi 3 avril par Reuters, la compagnie pétrolière a annoncé la dissolution de son équipe dédiée au développement des solutions hydrogène et GNL pour les transports. Cette équipe, réduite à neuf personnes après une première restructuration, portait des projets d’infrastructures pour carburants alternatifs.
Burn, Baby, Burn
Martin Thomsen, vice-président senior de BP, justifie cette décision par le rythme jugé trop lent de la transition énergétique. « Nous devons revenir au vieux BP – plus de pétrole et de gaz, et un commerce de détail à l’ancienne – essence, diesel », indique-t-il dans un courrier aux salariés. Cette déclaration confirme une inflexion nette de la stratégie du groupe, déjà amorcée depuis plusieurs mois. Les activités de l’équipe dissoute seront réparties dans d’autres divisions, sans précision sur les projets qui seront poursuivis ou abandonnés.En février dernier, BP avait déjà annoncé une baisse significative de ses investissements annuels dans les énergies de transition. Le budget prévu est passé de 5 milliards de dollars à un montant situé entre 1,5 et 2 milliards. Parmi ces fonds, moins de 800 millions sont désormais alloués aux technologies bas-carbone, notamment l’hydrogène et la capture du carbone.
Certaines activités, comme BP Pulse – la filiale du groupe dédiée à la recharge de véhicules électriques – ne sont pas concernées par cette réorganisation. A date, BP continue de mettre en avant l’hydrogène sur son site officiel, évoquant le développement de 25 stations de ravitaillement pour poids lourds d’ici 2030. En 2021, le groupe avait notamment annoncé un partenariat avec Daimler pour développer l’hydrogène pour les véhicules lourds au Royaume-Uni.