Energie
Au Chili, ce méga-projet d'hydrogène vert de TotalEnergies a été rejeté par les autorités locales
Invoquant des lacunes sociales et logistiques, la municipalité de San Gregorio a rejeté l’étude d’impact du projet H2 Magallanes, porté par TotalEnergies.
Le projet H2 Magallanes, soutenu par TotalEnergies via sa coentreprise TE H2, visait à produire de l’hydrogène vert à partir de l’énergie éolienne dans le sud du Chili. Représentant un investissement de 16 milliards de dollars, il visait en grande partie l'export. Converti en ammoniac, l'hydrogène devait ensuite être acheminé vers l’Asie et l’Europe. Mais la commune de San Gregorio, située dans la région de Magallanes, a jugé l’étude d’impact environnemental « insuffisante ». Le document a été rejeté en raison de préoccupations liées à l’infrastructure locale, à la pression sur les services publics et à l’absence de garanties sociales concrètes.
Le projet aurait généré un trafic important sur la route CH-255, axe vital pour cette région isolée. Selon la municipalité, la circulation accrue et l’arrivée massive de travailleurs auraient mis en péril les capacités locales en matière de secours et de logement.
Si le rapport environnemental abordait les aspects techniques et écologiques, il restait en effet muet sur la gestion de la croissance démographique induite par les travaux.
Le projet H2 Magallanes, soutenu par TotalEnergies via sa coentreprise TE H2, visait à produire de l’hydrogène vert à partir de l’énergie éolienne dans le sud du Chili. Représentant un investissement de 16 milliards de dollars, il visait en grande partie l'export. Converti en ammoniac, l'hydrogène devait ensuite être acheminé vers l’Asie et l’Europe. Mais la commune de San Gregorio, située dans la région de Magallanes, a jugé l’étude d’impact environnemental « insuffisante ». Le document a été rejeté en raison de préoccupations liées à l’infrastructure locale, à la pression sur les services publics et à l’absence de garanties sociales concrètes.
Le projet aurait généré un trafic important sur la route CH-255, axe vital pour cette région isolée. Selon la municipalité, la circulation accrue et l’arrivée massive de travailleurs auraient mis en péril les capacités locales en matière de secours et de logement.
Si le rapport environnemental abordait les aspects techniques et écologiques, il restait en effet muet sur la gestion de la croissance démographique induite par les travaux.
Et maintenant ?
La décision de la municipalité de San Gregorio ne signifie pas la fin du projet. TE H2 devra probablement revoir en profondeur son dossier et proposer des engagements sociaux plus précis. Quoi qu’il en soit, cette péripétie pourrait retarder la mise en œuvre du projet.
La décision de la municipalité de San Gregorio ne signifie pas la fin du projet. TE H2 devra probablement revoir en profondeur son dossier et proposer des engagements sociaux plus précis. Quoi qu’il en soit, cette péripétie pourrait retarder la mise en œuvre du projet.
