Hydrogène liquide
Daimler, HHLA et Kawasaki s'allient pour l'importation d'hydrogène liquide en Europe
Mis à jour le 24.10.2025 à 07:02
Daimler Truck, HHLA et Kawasaki Heavy Industries unissent leurs forces pour évaluer la faisabilité d’un corridor d'importation d'hydrogène liquide vert en Europe.
À l’occasion du salon Hydrogen Technology World Expo à Hambourg, Daimler Truck, Hamburger Hafen und Logistik AG (HHLA) et Kawasaki Heavy Industries ont signé un protocole d'accord (MoU). L’objectif : étudier la mise en place d’une chaîne logistique fiable et compétitive pour l'importation d’hydrogène liquide vert via le port de Hambourg.
Dans le cadre de cette coopération, les partenaires analyseront les besoins logistiques du transbordement jusqu’au transport par route et rail. L’initiative souhaite également fédérer d’autres acteurs pour constituer un consortium couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène.
HHLA, opérateur portuaire et logistique majeur en Europe, dispose d’un réseau étendu entre les ports maritimes et l’hinterland. Daimler Truck, de son côté, développe des camions fonctionnant à l’hydrogène liquide.
Hambourg se positionne ainsi comme une porte d’entrée stratégique. De son côté, HHLA mise sur l’hydrogène pour décarboner ses opérations. L’entreprise travaille notamment sur l’intégration de piles à combustible dans ses équipements de manutention et ses camions lourds.
De son côté, Daimler Truck poursuit une stratégie à double voie, combinant batteries électriques et piles à combustible. Son prototype GenH2 Truck a parcouru plus de 1 000 kilomètres sur une seule charge d’hydrogène liquide. Plus de 225 000 kilomètres ont été couverts par une flotte de test en conditions réelles.
Une petite série de 100 camions à hydrogène liquide sera produite dès 2026 à l’usine de Wörth. La production à grande échelle est prévue pour le début des années 2030, avec un objectif : proposer une solution crédible pour le transport longue distance décarboné.
À l’occasion du salon Hydrogen Technology World Expo à Hambourg, Daimler Truck, Hamburger Hafen und Logistik AG (HHLA) et Kawasaki Heavy Industries ont signé un protocole d'accord (MoU). L’objectif : étudier la mise en place d’une chaîne logistique fiable et compétitive pour l'importation d’hydrogène liquide vert via le port de Hambourg.
Dans le cadre de cette coopération, les partenaires analyseront les besoins logistiques du transbordement jusqu’au transport par route et rail. L’initiative souhaite également fédérer d’autres acteurs pour constituer un consortium couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène.
Trois acteurs, trois expertises complémentaires
Chaque partenaire apporte une compétence clé. Kawasaki Heavy Industries bénéficie d’une longue expérience dans la technologie de liquéfaction, de stockage et de transport de l’hydrogène.HHLA, opérateur portuaire et logistique majeur en Europe, dispose d’un réseau étendu entre les ports maritimes et l’hinterland. Daimler Truck, de son côté, développe des camions fonctionnant à l’hydrogène liquide.
Un corridor pour l’importation d’hydrogène
Kawasaki développe actuellement une flotte de navires capables de transporter de l’hydrogène liquide à grande échelle, avec des capacités allant jusqu’à 160 000 m³. Ces navires sont conçus pour assurer l'importation depuis les pays producteurs, notamment en Asie ou en Océanie, jusqu’en Europe.Hambourg se positionne ainsi comme une porte d’entrée stratégique. De son côté, HHLA mise sur l’hydrogène pour décarboner ses opérations. L’entreprise travaille notamment sur l’intégration de piles à combustible dans ses équipements de manutention et ses camions lourds.
De son côté, Daimler Truck poursuit une stratégie à double voie, combinant batteries électriques et piles à combustible. Son prototype GenH2 Truck a parcouru plus de 1 000 kilomètres sur une seule charge d’hydrogène liquide. Plus de 225 000 kilomètres ont été couverts par une flotte de test en conditions réelles.
Une petite série de 100 camions à hydrogène liquide sera produite dès 2026 à l’usine de Wörth. La production à grande échelle est prévue pour le début des années 2030, avec un objectif : proposer une solution crédible pour le transport longue distance décarboné.

