Bateau à hydrogène
Le Port de Bordeaux mise sur l'hydrogène

Le projet européen H2Bordeaux, qui vise à évaluer le potentiel de développement de l’hydrogène sur la zone portuaire bordelaise, a rendu publiques ses pistes prioritaires. Au programme : une navette fluviale à hydrogène, mais aussi des bus, un train de marchandises et une barge énergie.
Le Port de Bordeaux, ce sont 7 terminaux portuaires répartis sur l’estuaire de la Gironde. 65 000 conteneurs y circulent chaque année, transportant 6 millions de tonnes de marchandises, ainsi qu’environ 900 navires de tourisme. Pour décarboner l’industrie et la mobilité dans la région, le projet européen H2Bordeaux veut contribuer à créer la filière hydrogène. Les projets devraient par la suite être reproduits à l’échelle européenne.
Depuis 2 ans, les acteurs de ce plan (Le Grand Port Maritime de Bordeaux, Storengy, Hensoldt) travaillent sur plusieurs pistes d’usage de l’hydrogène dans le port, et 4 d’entre elles devraient être mises en œuvre dans un futur proche.
Depuis 2 ans, les acteurs de ce plan (Le Grand Port Maritime de Bordeaux, Storengy, Hensoldt) travaillent sur plusieurs pistes d’usage de l’hydrogène dans le port, et 4 d’entre elles devraient être mises en œuvre dans un futur proche.
Les solutions pour décarboner le Port de Bordeaux
- Conversion de l’alimentation de la navette fluviale BAT3, qui transporte les piétons d’une rive à l’autre de la Garonne. Cette navette pourrait consommer jusqu’à 15 tonnes d’hydrogène par an. 5 à 6 bateaux pourraient être convertis.
- Conversion des bus du réseau Transport Bordeaux Métropole (TBM) à l’hydrogène : deux stations de 400 kg/jour seraient nécessaires pour verdir la flotte bordelaise.
- Conversion d’un train de fret courte distance (ou logotracteur) à l’hydrogène à l’aide d’un couplage pile à hydrogène-batteries.
- Conception d’une barge énergie pouvant délivrer 1,5 MW par jour pour alimenter les bateaux à quai.