Rétrofit hydrogène : un plan d'action national pour booster la filière

Visant à faciliter le développement du marché, le plan d'action rétrofit annoncé le 26 avril par le gouvernement s’appuiera sur trois grands axes.
 
Si la France compte aujourd’hui de nombreux acteurs du rétrofit, force est de constater que la filière peine encore à démarrer. Suite à phase de concertation achevée début 2023, le gouvernement vient d’annoncer le contour d’un plan d’action national visant à soutenir et accélérer le développement du rétrofit qui, pour rappel pour les néophytes, consiste à convertir un véhicule thermique essence ou diesel avec des carburants alternatifs. Si l’électrique, l’hydrogène et l’hybride rechargeable sont explicitement cités, on espère que le rétrofit bioGNV ne sera pas non plus oublié !
 

Trois principaux axes

Si les mesures seront détaillées au cours des prochains mois, le gouvernement entend travailler sur trois principaux axes :

• Simplifier la réglementation, aujourd’hui particulièrement contraignante, en modifiant l’arrêté rétrofit. À préciser que le gouvernement a d’ores et déjà supprimé la clause de détention préalable d’un an depuis le 1er janvier 2023.
• Renforcer les primes dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) 2024 qui est en cours de préparation
• Soutenir davantage la filière, notamment sur le volet R&D

 

Task-force dédiée et cadre européen

Pour mieux structurer la filière et rassembler les acteurs, le gouvernement entend également mettre sur pied une « task-force rétrofit » en lien avec la fédération Mobilians.
 
Au-delà du cadre national, le gouvernement entend aussi soutenir la « définition d’un cadre européen pour le rétrofit » afin d’harmoniser la réglementation dans les différents pays de l’Union.

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