Toyota structure ses activités hydrogène en Amérique du Nord

Toyota structure ses activités hydrogène en Amérique du Nord
Illustration : version hydrogène du pick-up Toyota Hilux
Anciennement dédié aux activités de recherche et développement du groupe, le bureau de Los Angeles devient le nouveau-siège nord-américain des activités hydrogène de Toyota.

Baptisé « H2HQ » (Hydrogen HeadQuaters), le nouveau centre pilotera les différentes actions liées à l’hydrogène du constructeur sur le continent nord-américain. Cela concernant à la fois la mobilité - légère et lourde – mais aussi les applications stationnaires et portuaires sur lesquelles travaille le constructeur. Déjà particulièrement avancée, l’installation comprend notamment un banc d’essai et une station de ravitaillement.

En parallèle, Toyota y installera un « micro réseau flexible ». Celui-ci s’appuiera à la fois sur des panneaux solaires, une pile à combustible PEM stationnaire de 1 MW, une pile à oxyde solide de 325 kW et une batterie de 500 kWh. Censé assurer le fonctionnement « hors réseau » du campus, le système devrait être pleinement opérationnel d’ici 2026. Pour Toyota, le choix d’intégrer ce nouveau centre en Californie n’est pas le fruit du hasard.

En matière d’hydrogène, l’Etat de l’ouest américain est clairement à l’avant-garde, concentrant la majorité des immatriculations de véhicules à pile à combustible du pays. L’Amérique du Nord n’est pas le premier territoire sur lequel Toyota réorganise son activité hydrogène. L’an dernier, Toyota avait déjà lancé au Japon son « Hydrogen Factory » avec pour idée de regrouper en un seul et même lieu l’ensemble des travaux liés à l’hydrogène afin de faciliter les synergies. En Europe, un projet similaire a également été lancé en fin d’année 2023.







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