Voiture hydrogène
Voiture hydrogène : Toyota ciblé par une class-action en Californie
En Californie, plusieurs propriétaires de Toyota Mirai ont lancé un recours collectif, accusant notamment le constructeur japonais de publicité mensongère quant à la disponibilité des stations hydrogène.
La semaine aura été compliquée pour Toyota. Déjà embarqué dans une étrange polémique à l’approche des JO de Paris, le groupe nippon fait face à une action collective en justice en Californie où il est accusé de publicité mensongère.
Selon les termes de la plainte, qui réunit des propriétaires ayant acheté ou loué une Toyota Mirai entre 2021 et 2024, le constructeur aurait donné l’assurance que le ravitaillement de sa voiture à hydrogène serait « disponible, transparent et comparable au ravitaillement en essence ». Un argumentaire que les plaignants démontent par les chiffres, la Californie comptant aujourd’hui une cinquantaine de stations hydrogène contre plus de 13 000 stations-service pour les carburants traditionnels. Le constructeur aurait également omis de préciser que la disponibilité des stations pouvait laisser à désirer avec des problématiques d’avitaillement et des pannes pouvant parfois durer plusieurs jours.
Selon les plaignants, les limitations de ravitaillement ont rendu la Toyota Mirai « dangereuse, peu fiable et inutilisable », forçant parfois les utilisateurs à parcourir de longues distances pour faire le plein, voire à faire appel à un service de remorquage.
La plainte pointe également du doigt la « carte carburant » offerte par Toyota aux nouveaux propriétaires dans le cadre d’importants rabais sur sa voiture à hydrogène. Si celle-ci était censée durer au moins 5 ans, la durée réelle a été bien plus réduite en raison de la montée en flèche du prix de l’hydrogène dans les stations californiennes, obligeant les propriétaires à payer de leur poche le carburant au prix fort.
La semaine aura été compliquée pour Toyota. Déjà embarqué dans une étrange polémique à l’approche des JO de Paris, le groupe nippon fait face à une action collective en justice en Californie où il est accusé de publicité mensongère.
Selon les termes de la plainte, qui réunit des propriétaires ayant acheté ou loué une Toyota Mirai entre 2021 et 2024, le constructeur aurait donné l’assurance que le ravitaillement de sa voiture à hydrogène serait « disponible, transparent et comparable au ravitaillement en essence ». Un argumentaire que les plaignants démontent par les chiffres, la Californie comptant aujourd’hui une cinquantaine de stations hydrogène contre plus de 13 000 stations-service pour les carburants traditionnels. Le constructeur aurait également omis de préciser que la disponibilité des stations pouvait laisser à désirer avec des problématiques d’avitaillement et des pannes pouvant parfois durer plusieurs jours.
Selon les plaignants, les limitations de ravitaillement ont rendu la Toyota Mirai « dangereuse, peu fiable et inutilisable », forçant parfois les utilisateurs à parcourir de longues distances pour faire le plein, voire à faire appel à un service de remorquage.
La plainte pointe également du doigt la « carte carburant » offerte par Toyota aux nouveaux propriétaires dans le cadre d’importants rabais sur sa voiture à hydrogène. Si celle-ci était censée durer au moins 5 ans, la durée réelle a été bien plus réduite en raison de la montée en flèche du prix de l’hydrogène dans les stations californiennes, obligeant les propriétaires à payer de leur poche le carburant au prix fort.
L’autonomie également pointée du doigt
Les autonomies annoncées par le constructeur sont aussi dénoncées par les plaignants. Alors que le constructeur annonce 357 à 402 miles (574-647 km) avec un plein, l’autonomie réelle serait jusqu’à 100 miles (161 km) inférieure aux annonces.Vous avez aimé cet article ? Ne manquez pas les suivants en vous abonnant à H2 Mobile sur Google News ou en nous suivant sur Linkedin.