« Non viables financièrement » : cette ville belge abandonne ses bus à hydrogène

« Non viables financièrement » : cette ville belge abandonne ses bus à hydrogène
Source : De Lijn
Cinq bus à hydrogène exploités à Anvers ont été définitivement retirés du service. L'opérateur de transport public juge leur exploitation non viable, tant sur le plan opérationnel que financier. 
 
Pionnière dans le déploiement de bus à hydrogène, la ville belge d’Anvers abandonne la technologie. Composée de cinq véhicules, la flotte avait été mise en place en 2014.  Cependant, l’opérateur De Lijn avait renoncé dès 2018 à ses projets d’expansion.
 
Cette décision est en partie motivée par la situation de Van Hool, déclaré en faillite fin 2024 avant d’être repris par le néerlandais VDL. « Avec la faillite, les options d’entretien ont disparu » a expliqué la ministre flamande de la mobilité, Annick De Ridder, pointant également les coûts d’exploitation élevés de la flotte.  
 

La solution électrique privilégiée

Désormais, la stratégie de De Lijn repose sur les bus électriques à batteries. « L’hydrogène n’est actuellement pas une option viable pour le transport public en Belgique », a affirmé la ministre.
 
Anvers n’est pas la seule collectivité à abandonner la solution hydrogène, principalement pour des raisons économiques. En France, la Métropole de Montpellier avait annulé une grosse commande en raison de coûts d’exploitation jugés trop élevés par rapport aux bus électriques à batteries.
 
 


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