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Energy Formation inaugure sa plateforme pédagogique hydrogène
Mis à jour le 20.12.2024 à 09:47
C’est à Saint-Etienne-de-Montluc (44), près de Nantes, qu’Energy Formation a inauguré jeudi 12 décembre 2024 sa plateforme pédagogique dédiée à la connaissance et aux interventions sur les réseaux hydrogène.
Affilié à GRDF, Energy Formation dispose en France de trois campus répartis à Gennevilliers, Lyon et Saint-Etienne-de-Montluc. L’organisme référencé sous Datadock avait lancé fin septembre 2022 son premier module consacré à l’hydrogène. Nous avions été accueillis avec une douzaine de stagiaires inscrits par sept entreprises du portefeuille de 300 clients dont bénéficie la structure. Au cours des deux jours du parcours référencé « Z8002 », la molécule H2 avait été en particulier caractérisée en comparaison avec le gaz naturel et le propane.
En deux ans, les besoins en formation concernant l’hydrogène ont évolué, nécessitant d’imaginer de nouveaux modules dans un catalogue qui s’est déjà enrichi de 250 références, de l’amont à l’aval. Sur les trois sites, plus de trente plateaux pédagogiques servent de support aux apprentissages pratiques comme théoriques autour des gaz. L’inauguration officielle de la plateforme H2Zone a été précédée ce 12 décembre 2024 de plusieurs interventions et de deux tables rondes.
Unique en France, la nouvelle aire s’étend sur 1 000 m². Elle est découpée en différentes zones fonctionnelles reliées, depuis l’injection jusqu’à la maintenance, en passant par la détection des fuites. D'ici à 2026, une dizaine de formations vont utiliser cette plateforme.
Rappelant l’intérêt de l’Etat français pour l’hydrogène depuis le plan de Nicolas Hulot en 2018, puis la stratégie nationale de 2020, Laurence Poirier-Dietz, directrice générale de GRDF, a abondé : « Il s’agit d’un outil indispensable pour accompagner la filière », alors que des projets de gigafactories et de production ont émergé.
Toutefois, cet accompagnement intervient « dans un contexte délicat en France et ailleurs en Europe et dans le monde ». Parmi les causes à cette situation, « un coût de production élevé, une maturité encore fragile des électrolyseurs ». La montée en puissance est encore en cours : « Il y a un décalage dans le temps et la filière hydrogène souffre un peu. Des subventions ne se concrétisent pas tout à fait. Chez GRDF, nous percevons l’hydrogène comme un formidable levier pour le mix énergétique, complémentaire au gaz vert, pour l’industrie et la mobilité lourde ».
Ce projet pilote a démontré la faisabilité technique de l’injection d’hydrogène dans le réseau de distribution de gaz, jusqu’à 20 % en volume. Une solution qui permet de réduire les émissions de CO2 et d’oxydes d’azote lorsque le mélange est exploité dans des chaudières. A ce sujet, une démonstration était effectuée à Saint-Etienne-de-Montluc le 12 décembre dernier avec un appareil installé dans une salle pour les travaux pratiques.
L’injection de 20 % d’hydrogène a permis d’abaisser de moitié environ la part de CO2 et de presque supprimer celle des NOx. Outre le mélange, il existe deux autres voies de valorisation de l'hydrogène que Thomas Muller, directeur hydrogène chez GRDF, a également évoquées. L’une d’elles consiste à combiner l’hydrogène avec du CO2 pour obtenir du méthane de synthèse qui sera envoyé dans le réseau. Plusieurs programmes expérimentaux soutiennent cette pratique : Energo, MéthyCentre, la STEP de Pau-Lescar, Denobio, etc.
En dernière solution, sur laquelle se mobilise plus particulièrement GRDF, figure l’injection directe 100 % H2 dans des réseaux dédiés : « Environ 98 % des canalisations seraient déjà capables d’accueillir l’hydrogène. Mais ce réseau va être aussi bien mobilisé par la distribution du biogaz ».
Ainsi Maxence Meignan, chef de projets à des Aéroports de Lyon, le troisième de France avec 10 millions de passagers enregistrés en 2023. Ce site compte sur l’hydrogène pour décarboner les émissions directes (Scope 1), les émissions indirectes liées à l’énergie (Scope 2) et servir de levier pour les autres émissions indirectes (Scope 3). L’établissement est embarqué dans le projet IMAGHyNE qui ajoute au territoire une capacité d’électrolyse de 57 MW avec la constitution sur la région Auvergne-Rhône-Alpes d’une flotte de 250 véhicules hydrogène. Une connexion par pipeline est envisagée depuis le site de l’aéroport qui va accueillir la production et distribuer l’hydrogène.
Dans un premier temps, les groupes électrogènes diesel par des modèles à pile à combustible. Mais le réseau pourrait aussi servir les premiers avions hydrogène à petits et moyens courriers qui sont attendus dans un délai de 10 à 20 ans.
Citons pour exemple la première station de la startup française Hyliko inaugurée à Villabé (91) en juillet dernier : « L’avenir est à la mixité. La montée en puissance se met en place. Par rapport au gaz naturel, l’hydrogène ne présente pas la même flamme ni la même détonation ».
Ces différences, Energy Formation propose notamment de les découvrir avec une table d’expérimentation déjà exploitée depuis 2022 au cours de la formation « Les fondamentaux de l’hydrogène et les risques associés ». Les participants à la journée inaugurale de la nouvelle plateforme ont bénéficié de cette présentation.
La diversification impose une certaine évolution à Mesure Process : « Nous savons déjà nous adapter à l’hydrogène, mais ça ne suffit pas. Nous avons besoin de recruter du personnel et de le former ». Les attentes sont multiples : « Formation en interne sur les équipements spécifiques à l’hydrogène ; formation autour des fondamentaux et de la sécurité pour nos chefs de projets et responsables techniques ; et formation chez nos fournisseurs et partenaire ».
Il y a toutefois un véritable manque en diplômés de niveau secondaire. D’où l’idée de recrutements avec montée en compétence ou conversion, par exemple, auprès des élèves de niveau Bac Pro formés à l’électricité par Enedis. Ce qui justifie pleinement la mise en place de plateformes de formation, comme ce site H2Zone à Saint-Etienne-de-Montluc.
Chef de projet pour le développement de ce site, François Cabon a annoncé pour la fin du second semestre 2025 des modules H2 pour la conception et la maintenance des systèmes. Cette nouvelle offre s’appuiera sur la nouvelle plateforme pédagogique. Ensuite viendront des formations autour de la réglementation et des aspects sécuritaires.
Le catalogue évoluera encore en fonction des besoins : « Nous souhaitons être au rendez-vous en 2026, en concevant des briques de formation. Nous intégrons la transition gazière avec la multitude de gaz qui arrivent ». Sur la feuille de route de GRDF, l’année 2026 est entre autres celle du lancement d’opérations pilotes autour du déploiement de réseaux entièrement dédiés à l’hydrogène avec des canalisations neuves.
Le parcours est ponctué de différentes aires, en commençant par une présentation de la molécule et un plan de la zone. Ce n’est qu’après avoir pris connaissance de ces panneaux d’information que l’on entre véritablement dans l’enceinte H2Zone, en étant dirigé vers le point de stockage tenant compte des trois états (gazeux, liquide et solide) : « Nous avons moins de 100 kg d’hydrogène sur place, et sommes donc sous le niveau imposant une déclaration. Nous stockons au maximum à une pression de 30 bars qui correspond le plus souvent à celle de sortie d’électrolyseur ». Le parcours mène ensuite à un poste d’injection, puis à deux espaces de travaux, le premier avec des canalisations en polyéthylène et le second avec une tuyauterie en acier.
La septième étape du parcours est dédiée à la recherche des fuites qui peut se faire à pied ou à l’aide d’un véhicule spécialisé. Le dernier arrêt s’intéresse aussi aux fuites, mais enflammées, imposant d’avoir avec soi une caméra thermique infrarouge.
Entre ces deux points, les étapes 8 et 9 sont respectivement consacrées au réseau usine et à l’usage de l’hydrogène dans les bâtiments publics et privés pour la cuisson, le chauffage et l’eau chaude sanitaire.
Affilié à GRDF, Energy Formation dispose en France de trois campus répartis à Gennevilliers, Lyon et Saint-Etienne-de-Montluc. L’organisme référencé sous Datadock avait lancé fin septembre 2022 son premier module consacré à l’hydrogène. Nous avions été accueillis avec une douzaine de stagiaires inscrits par sept entreprises du portefeuille de 300 clients dont bénéficie la structure. Au cours des deux jours du parcours référencé « Z8002 », la molécule H2 avait été en particulier caractérisée en comparaison avec le gaz naturel et le propane.
En deux ans, les besoins en formation concernant l’hydrogène ont évolué, nécessitant d’imaginer de nouveaux modules dans un catalogue qui s’est déjà enrichi de 250 références, de l’amont à l’aval. Sur les trois sites, plus de trente plateaux pédagogiques servent de support aux apprentissages pratiques comme théoriques autour des gaz. L’inauguration officielle de la plateforme H2Zone a été précédée ce 12 décembre 2024 de plusieurs interventions et de deux tables rondes.
Une plateforme de 1 000 m2
Directeur du site de Saint-Etienne-de-Montluc ouvert en 1967, Stéphane Doistau a lancé le programme inaugural : « Nous voulons être catalyseur de la croissance et conserver notre avance en termes d’innovations. Les projets hydrogène vont de plus en plus dans la phase de réalisation. Nous allons accompagner les besoins en compétences techniques ».Unique en France, la nouvelle aire s’étend sur 1 000 m². Elle est découpée en différentes zones fonctionnelles reliées, depuis l’injection jusqu’à la maintenance, en passant par la détection des fuites. D'ici à 2026, une dizaine de formations vont utiliser cette plateforme.
Rappelant l’intérêt de l’Etat français pour l’hydrogène depuis le plan de Nicolas Hulot en 2018, puis la stratégie nationale de 2020, Laurence Poirier-Dietz, directrice générale de GRDF, a abondé : « Il s’agit d’un outil indispensable pour accompagner la filière », alors que des projets de gigafactories et de production ont émergé.
Toutefois, cet accompagnement intervient « dans un contexte délicat en France et ailleurs en Europe et dans le monde ». Parmi les causes à cette situation, « un coût de production élevé, une maturité encore fragile des électrolyseurs ». La montée en puissance est encore en cours : « Il y a un décalage dans le temps et la filière hydrogène souffre un peu. Des subventions ne se concrétisent pas tout à fait. Chez GRDF, nous percevons l’hydrogène comme un formidable levier pour le mix énergétique, complémentaire au gaz vert, pour l’industrie et la mobilité lourde ».
La distribution de l’hydrogène
L’entreprise est déjà engagée dans des projets hydrogène. Laurence Poirier-Dietz a cité en exemple GRHYD en cours sur le territoire de la Communauté urbaine de Dunkerque : « Le rôle des infrastructures gaz est déterminant pour leur développement » ; « La gestion des réseaux, c’est le cœur de notre métier ».Ce projet pilote a démontré la faisabilité technique de l’injection d’hydrogène dans le réseau de distribution de gaz, jusqu’à 20 % en volume. Une solution qui permet de réduire les émissions de CO2 et d’oxydes d’azote lorsque le mélange est exploité dans des chaudières. A ce sujet, une démonstration était effectuée à Saint-Etienne-de-Montluc le 12 décembre dernier avec un appareil installé dans une salle pour les travaux pratiques.
L’injection de 20 % d’hydrogène a permis d’abaisser de moitié environ la part de CO2 et de presque supprimer celle des NOx. Outre le mélange, il existe deux autres voies de valorisation de l'hydrogène que Thomas Muller, directeur hydrogène chez GRDF, a également évoquées. L’une d’elles consiste à combiner l’hydrogène avec du CO2 pour obtenir du méthane de synthèse qui sera envoyé dans le réseau. Plusieurs programmes expérimentaux soutiennent cette pratique : Energo, MéthyCentre, la STEP de Pau-Lescar, Denobio, etc.
En dernière solution, sur laquelle se mobilise plus particulièrement GRDF, figure l’injection directe 100 % H2 dans des réseaux dédiés : « Environ 98 % des canalisations seraient déjà capables d’accueillir l’hydrogène. Mais ce réseau va être aussi bien mobilisé par la distribution du biogaz ».
Aéroport de Lyon
Pour des applications comme la mobilité, l’injection de l’hydrogène évite d’acheminer le produit par camions dans des tubes trailers. Plusieurs clients d’Energy Formation ont participé aux deux tables rondes précédant l’inauguration de la nouvelle plateforme.Ainsi Maxence Meignan, chef de projets à des Aéroports de Lyon, le troisième de France avec 10 millions de passagers enregistrés en 2023. Ce site compte sur l’hydrogène pour décarboner les émissions directes (Scope 1), les émissions indirectes liées à l’énergie (Scope 2) et servir de levier pour les autres émissions indirectes (Scope 3). L’établissement est embarqué dans le projet IMAGHyNE qui ajoute au territoire une capacité d’électrolyse de 57 MW avec la constitution sur la région Auvergne-Rhône-Alpes d’une flotte de 250 véhicules hydrogène. Une connexion par pipeline est envisagée depuis le site de l’aéroport qui va accueillir la production et distribuer l’hydrogène.
Dans un premier temps, les groupes électrogènes diesel par des modèles à pile à combustible. Mais le réseau pourrait aussi servir les premiers avions hydrogène à petits et moyens courriers qui sont attendus dans un délai de 10 à 20 ans.
Mesure Process
Autre client d’Energy Formation, Mesure Process est une entreprise déjà connue pour son implication dans la distribution du gaz naturel. « Nous avons installé à ce jour 98 stations GNC », a précisé son directeur commercial hydrogène, Nenad Nikolic. Avec son partenaire NEL, cette filiale du groupe MPH Energie a déjà participé à la réalisation de stations d’avitaillement H2.Citons pour exemple la première station de la startup française Hyliko inaugurée à Villabé (91) en juillet dernier : « L’avenir est à la mixité. La montée en puissance se met en place. Par rapport au gaz naturel, l’hydrogène ne présente pas la même flamme ni la même détonation ».
Ces différences, Energy Formation propose notamment de les découvrir avec une table d’expérimentation déjà exploitée depuis 2022 au cours de la formation « Les fondamentaux de l’hydrogène et les risques associés ». Les participants à la journée inaugurale de la nouvelle plateforme ont bénéficié de cette présentation.
La diversification impose une certaine évolution à Mesure Process : « Nous savons déjà nous adapter à l’hydrogène, mais ça ne suffit pas. Nous avons besoin de recruter du personnel et de le former ». Les attentes sont multiples : « Formation en interne sur les équipements spécifiques à l’hydrogène ; formation autour des fondamentaux et de la sécurité pour nos chefs de projets et responsables techniques ; et formation chez nos fournisseurs et partenaire ».
Besoins de formation
Chargée de mission chez France Hydrogène, Inès Taoufik a aligné quelques chiffres importants, et en particulier qu’en 2023 la filière hydrogène aurait été à l’origine de la création de 6 400 emplois en France. Les perspectives pour 2035 sont de l’ordre de 66 000 postes. Pour 2023, l’association a recensé plus de 200 formations H2 au niveau universitaire ou industriel.Il y a toutefois un véritable manque en diplômés de niveau secondaire. D’où l’idée de recrutements avec montée en compétence ou conversion, par exemple, auprès des élèves de niveau Bac Pro formés à l’électricité par Enedis. Ce qui justifie pleinement la mise en place de plateformes de formation, comme ce site H2Zone à Saint-Etienne-de-Montluc.
Chef de projet pour le développement de ce site, François Cabon a annoncé pour la fin du second semestre 2025 des modules H2 pour la conception et la maintenance des systèmes. Cette nouvelle offre s’appuiera sur la nouvelle plateforme pédagogique. Ensuite viendront des formations autour de la réglementation et des aspects sécuritaires.
Le catalogue évoluera encore en fonction des besoins : « Nous souhaitons être au rendez-vous en 2026, en concevant des briques de formation. Nous intégrons la transition gazière avec la multitude de gaz qui arrivent ». Sur la feuille de route de GRDF, l’année 2026 est entre autres celle du lancement d’opérations pilotes autour du déploiement de réseaux entièrement dédiés à l’hydrogène avec des canalisations neuves.
Un parcours hydrogène en différentes étapes
A Saint-Etienne-de-Montluc, le ruban d’inauguration de la nouvelle plateforme pédagogique H2Zone a été coupé en début d’après-midi ce jeudi 12 décembre 2024. Pour ceux qui connaissent le site d’Energy Formation, elle se situe sur la droite de l’espace exploité pour les démonstrations d’incendie en gaz naturel.Le parcours est ponctué de différentes aires, en commençant par une présentation de la molécule et un plan de la zone. Ce n’est qu’après avoir pris connaissance de ces panneaux d’information que l’on entre véritablement dans l’enceinte H2Zone, en étant dirigé vers le point de stockage tenant compte des trois états (gazeux, liquide et solide) : « Nous avons moins de 100 kg d’hydrogène sur place, et sommes donc sous le niveau imposant une déclaration. Nous stockons au maximum à une pression de 30 bars qui correspond le plus souvent à celle de sortie d’électrolyseur ». Le parcours mène ensuite à un poste d’injection, puis à deux espaces de travaux, le premier avec des canalisations en polyéthylène et le second avec une tuyauterie en acier.
Interventions et réseaux
A défaut d’avoir aujourd’hui des consignes claires définies par une réglementation, les techniciens de GRDF ont leurs rituels : « Avant d’intervenir, nous purgeons les systèmes hydrogène. D Elle peut grimper jusqu’à 10 bars dans un réseau en polyéthylène. Par rapport au gaz naturel, nous sommes confrontés à des systèmes électroniques, d’instrumentation et de communication différents. Pour nous gaziers, c’est un gap. Nous cherchons toutefois toujours à nous repérer par rapport à quelque chose que nous connaissons ».La septième étape du parcours est dédiée à la recherche des fuites qui peut se faire à pied ou à l’aide d’un véhicule spécialisé. Le dernier arrêt s’intéresse aussi aux fuites, mais enflammées, imposant d’avoir avec soi une caméra thermique infrarouge.
Entre ces deux points, les étapes 8 et 9 sont respectivement consacrées au réseau usine et à l’usage de l’hydrogène dans les bâtiments publics et privés pour la cuisson, le chauffage et l’eau chaude sanitaire.
Energy Formation est un organisme de formation aux métiers techniques de la chaîne gazière et aux métiers en lien avec le développement des gaz verts.
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