Réservoirs et stockage
Hydrogène liquide : l'idée géniale de Toyota pour résoudre le problème du boil-off
Dotée de réservoirs à hydrogène liquide, la Toyota Corolla H2 participe à une série de courses d'endurance au Japon.
Lors de sa participation à la finale du championnat Super Taikyu, Toyota a présenté ses recherches pour une évolution future de sa Toyota Corolla à hydrogène liquide dédiée à la compétition. L’idée : réutiliser l’hydrogène gazeux, issu du boil-off, pour alimenter une mini-pile à combustible qui fournirait une alimentation auxiliaire à la voiture.
Le concept GR Corolla H2 à hydrogène liquide est un formidable banc d’essai pour Toyota qui ne cesse de l’utiliser pour améliorer différents composants. Depuis quelques mois, le constructeur nippon s’est, en particulier, attelé à la question du stockage de l’hydrogène liquide pour ce type de véhicule à moteur à combustion d’hydrogène.
Ainsi, la dernière évolution de la Corolla H2, qui vient de concourir lors de la finale du championnat Super Taikyu, au Mont Fuji, était dotée d’une nouvelle pompe à hydrogène et d’un réservoir de forme ovoïde (qui a permis d’augmenter son autonomie de 50 %). En parallèle de ces modifications, Toyota travaille sur un phénomène propre à l’hydrogène liquide : le boil-off.
Le constructeur a donc présenté, en marge de la compétition, un système qu’il aimerait développer avec d’autres partenaires. Une sorte d’autopressurisateur qui récupérerait les gaz issus du boil-off pour les compresser afin de les rendre utilisables dans une pile à combustible. Utilisant la pression du gaz de boil-off, il en accroîtrait la pression de deux à quatre fois, sans utiliser d'énergie supplémentaire. L’électricité produite par la pile à combustible permettrait alors d’alimenter, par exemple, la pompe à hydrogène.
Le prototype d’autopressurisateur présenté sur le circuit du Mont Fuji a connu un vif succès… plus que la Corolla H2 qui a terminé cinquante-troisième de l’épreuve.
Le concept GR Corolla H2 à hydrogène liquide est un formidable banc d’essai pour Toyota qui ne cesse de l’utiliser pour améliorer différents composants. Depuis quelques mois, le constructeur nippon s’est, en particulier, attelé à la question du stockage de l’hydrogène liquide pour ce type de véhicule à moteur à combustion d’hydrogène.
Ainsi, la dernière évolution de la Corolla H2, qui vient de concourir lors de la finale du championnat Super Taikyu, au Mont Fuji, était dotée d’une nouvelle pompe à hydrogène et d’un réservoir de forme ovoïde (qui a permis d’augmenter son autonomie de 50 %). En parallèle de ces modifications, Toyota travaille sur un phénomène propre à l’hydrogène liquide : le boil-off.
Un ingénieux système permet d’utiliser l’hydrogène gazeux issu du boil-off
L’hydrogène liquide est stocké à très basse température, mais au fur et à mesure du réchauffement du réservoir, il se transforme en hydrogène gazeux. Jusqu’alors, sur la Corolla H2, il était rejeté à l’air libre (d'où le terme boil-off), mais les équipes de Toyota ont pour idée de pouvoir le réemployer.
Le système veut permettre le réemploi de l’hydrogène gazeux plutôt que son rejet à l’air
Le constructeur a donc présenté, en marge de la compétition, un système qu’il aimerait développer avec d’autres partenaires. Une sorte d’autopressurisateur qui récupérerait les gaz issus du boil-off pour les compresser afin de les rendre utilisables dans une pile à combustible. Utilisant la pression du gaz de boil-off, il en accroîtrait la pression de deux à quatre fois, sans utiliser d'énergie supplémentaire. L’électricité produite par la pile à combustible permettrait alors d’alimenter, par exemple, la pompe à hydrogène.
Le prototype d’autopressurisateur présenté sur le circuit du Mont Fuji a connu un vif succès… plus que la Corolla H2 qui a terminé cinquante-troisième de l’épreuve.
Le prototype « d ‘autopressurisateur » qui permet de compresser les gaz de boil-off
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