Energie
Les ports, futur eldorado de l'hydrogène vert
Un rapport récent du Clean Hydrogen Partnership (CHP) prévoit que la moitié de la demande européenne d'hydrogène proviendra des zones portuaires d'ici à 2050. La forte densité de ces espaces en industries lourdes explique l’essentiel du besoin. Cette projection invite les propriétaires de ports à mettre à disposition des terrains pour que l'infrastructure H2 puisse se développer, voire même à coordonner des projets et à y investir directement.
Sur une demande totale d'environ 32 millions de tonnes annuelles dans le scénario modéré du Clean Hydrogen Partnership (CHP), publié dans son étude sur l'hydrogène dans les zones côtières portuaires et industrielles, au moins 15 millions de tonnes seront utilisées dans les zones portuaires, soit environ 46 % de la ressource disponible.
Si, d’ici 2050, une grande partie de cette consommation sera d'abord alimentée par la demande en hydrogène de l’industrie lourde (aciéries, raffineries etc…), le secteur des transports devrait, peu ou prou, absorber le reste la production disponible en raison d'une augmentation de la demande de l'industrie maritime et du fret routier.
Dans le scénario le plus ambitieux, dans lequel la demande totale d'hydrogène atteint 53 millions de tonnes d'ici 2050, les zones portuaires représenteraient encore 42 % des volumes consommés. Au final, il ressort de l’étude du CHP que, dans tous les scenarii, la moitié de la demande totale d'hydrogène pour l'industrie et les transports se situera dans les ports et les zones environnantes. A cela s’ajoutent entre 25 % et 70 % d’hydrogène importé.
Les ports pourraient ainsi choisir de rester propriétaires de terrains où seraient déployées des infrastructures liées à l'hydrogène telles que des installations d'énergie renouvelable, des terminaux d'importation ou des pipelines. Ils pourraient aussi aller plus loin et devenir leader de projets autour de l’hydrogène, comme, par exemple, dans le cadre du projet du port d'Anvers-Bruges qui veut devenir un "incubateur" pour des démonstrateurs potentiels. Enfin, comme le port de Rotterdam qui a investi dans des pipelines reliant son site à une raffinerie voisine, ils pourraient s’engager financièrement dans la structuration de la filière hydrogène sur leur territoire.
Soutenu par l’Union Européenne via un financement d’un milliard d’euros (sur six ans) et le secteur privé pour un montant équivalent, le CHP, doit prochainement publier deux rapports complémentaires pour traduire opérationnellement les orientations dégagées dans cette première étude : l’un sur la "faisabilité technico-économique" du développement des activités liées à l'hydrogène dans les ports et l’autre sur l’analyse des outils politiques les plus efficaces susceptibles de le favoriser.
Sur une demande totale d'environ 32 millions de tonnes annuelles dans le scénario modéré du Clean Hydrogen Partnership (CHP), publié dans son étude sur l'hydrogène dans les zones côtières portuaires et industrielles, au moins 15 millions de tonnes seront utilisées dans les zones portuaires, soit environ 46 % de la ressource disponible.
Si, d’ici 2050, une grande partie de cette consommation sera d'abord alimentée par la demande en hydrogène de l’industrie lourde (aciéries, raffineries etc…), le secteur des transports devrait, peu ou prou, absorber le reste la production disponible en raison d'une augmentation de la demande de l'industrie maritime et du fret routier.
Dans le scénario le plus ambitieux, dans lequel la demande totale d'hydrogène atteint 53 millions de tonnes d'ici 2050, les zones portuaires représenteraient encore 42 % des volumes consommés. Au final, il ressort de l’étude du CHP que, dans tous les scenarii, la moitié de la demande totale d'hydrogène pour l'industrie et les transports se situera dans les ports et les zones environnantes. A cela s’ajoutent entre 25 % et 70 % d’hydrogène importé.
Un essor à anticiper
Pour le CHP, les ports doivent, a minima, mettre à disposition des terrains pour le déploiement d’infrastructures de production, stockage ou distribution d’hydrogène. Voire coordonner des projets de développement et même investir dans l’hydrogène.Les ports pourraient ainsi choisir de rester propriétaires de terrains où seraient déployées des infrastructures liées à l'hydrogène telles que des installations d'énergie renouvelable, des terminaux d'importation ou des pipelines. Ils pourraient aussi aller plus loin et devenir leader de projets autour de l’hydrogène, comme, par exemple, dans le cadre du projet du port d'Anvers-Bruges qui veut devenir un "incubateur" pour des démonstrateurs potentiels. Enfin, comme le port de Rotterdam qui a investi dans des pipelines reliant son site à une raffinerie voisine, ils pourraient s’engager financièrement dans la structuration de la filière hydrogène sur leur territoire.
Soutenu par l’Union Européenne via un financement d’un milliard d’euros (sur six ans) et le secteur privé pour un montant équivalent, le CHP, doit prochainement publier deux rapports complémentaires pour traduire opérationnellement les orientations dégagées dans cette première étude : l’un sur la "faisabilité technico-économique" du développement des activités liées à l'hydrogène dans les ports et l’autre sur l’analyse des outils politiques les plus efficaces susceptibles de le favoriser.
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