Voiture hydrogène
Pourquoi l'INEOS Grenadier à hydrogène n'est pas près d'arriver
Révélé le mois dernier à Goodwood, le premier 4x4 à hydrogène d’INEOS n’est plus à l’ordre du jour. En cause, le manque d’infrastructures pour accompagner son lancement sur le marché.
La technologie est prête mais les stations ne sont pas là ! Pour Lynn Calder, patronne d’INEOS Automotive, le premier Grenadier à hydrogène ne pourra être lancé si les infrastructures ne sont pas au rendez-vous.
"Nous n'avons pas fait le projet pour ne pas le construire, mais aujourd'hui, en toute bonne conscience, il m'est difficile de construire une voiture que je ne pense pas que les gens vont encore acheter", a-t-elle déclaré, interrogée par le site australien Carsales.
« Je crois fermement que nous aurons besoin d'un mélange de groupes motopropulseurs si nous voulons atteindre les objectifs fixés par les gouvernements, et je crains que si nous continuons à mettre tous nos œufs dans le même panier, nous allons échouer » a-t-elle poursuivi, regrettant que les politiques se lancent « tête baissée » dans les véhicules électriques à batteries sans considérer davantage les autres alternatives.
INEOS n’est d’ailleurs pas le seul constructeur à mettre le sujet de l’infrastructure dans la balance. Lors de notre essai du BMW i5X hydrogène, un représentant de la marque allemande nous avait également indiqué que les « conditions de marché » devaient être réunies pour amorcer une production à plus grande échelle.
La technologie est prête mais les stations ne sont pas là ! Pour Lynn Calder, patronne d’INEOS Automotive, le premier Grenadier à hydrogène ne pourra être lancé si les infrastructures ne sont pas au rendez-vous.
"Nous n'avons pas fait le projet pour ne pas le construire, mais aujourd'hui, en toute bonne conscience, il m'est difficile de construire une voiture que je ne pense pas que les gens vont encore acheter", a-t-elle déclaré, interrogée par le site australien Carsales.
« Je crois fermement que nous aurons besoin d'un mélange de groupes motopropulseurs si nous voulons atteindre les objectifs fixés par les gouvernements, et je crains que si nous continuons à mettre tous nos œufs dans le même panier, nous allons échouer » a-t-elle poursuivi, regrettant que les politiques se lancent « tête baissée » dans les véhicules électriques à batteries sans considérer davantage les autres alternatives.
L’éternelle histoire de la poule et de l’œuf
Pas de véhicules sans stations et pas de stations sans véhicules… si l’électrique a pu démarrer sans infrastructures grâce aux solutions de charge installées chez les particuliers, la mobilité hydrogène ne peut s’amorcer sans un réseau de stations publiques de nature à rassurer les constructeurs.INEOS n’est d’ailleurs pas le seul constructeur à mettre le sujet de l’infrastructure dans la balance. Lors de notre essai du BMW i5X hydrogène, un représentant de la marque allemande nous avait également indiqué que les « conditions de marché » devaient être réunies pour amorcer une production à plus grande échelle.
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