Stations hydrogène : HRS présente des résultats en dessous des attentes

Stations hydrogène : HRS présente des résultats en dessous des attentes
Le français HRS, spécialiste des stations de ravitaillement hydrogène, a publié ses résultats semestriels pour la période de juillet à décembre 2024. Le chiffre d’affaires IFRS ressort en recul à 7,4 millions d’euros, impacté par les conflits rencontrés par l'industriel avec deux de ses clients. 
 
HRS l’avait déjà annoncé au mois de mars : le semestre écoulé a été difficile. Avec un chiffre d’affaires de 7.4 millions d’euros, le fabricant recule de 42 % par rapport aux 12.9 millions d’euros de CA réalisé l’an dernier. Un résultat à la baisse justifié par les conflits que HRS a rencontré avec deux de ses clients. Il y a d’abord Hype, qui a choisi de rompre son contrat, et pHYnix dont le placement en redressement judiciaire a été acté début mars. Sur la période, l’industriel enregistre une perte nette de 10.2 millions d’euros, contre 5 millions l’année précédente.
 
HRS maintient néanmoins son objectif de chiffre d’affaires annuel entre 20 et 30 M€, avec un carnet de commandes de 48,8 M€ au 30 avril 2025.



 

Dix nouvelles stations installées, dont une en Arabie Saoudite

En matière d’activité, l’industriel indiqué avoir installé 10 stations au second semestre 2024, portant à 28 le nombre de stations de grande capacité en service.
 
Ce déploiement inclut des installations majeures en France, en Espagne, au Portugal, au Royaume-Uni et en Arabie Saoudite. Une commande stratégique a aussi été enregistrée pour une station de 4 tonnes/jour destinée au transport public en Europe.
 

Priorité à la réduction des coûts

Face à un contexte économique plus tendu, HRS a lancé le projet Apollo, un plan de transformation visant à réduire les coûts de 20 à 30 %. « Il s’agit d’un exercice classique d’amélioration de la compétitivité, sans remise en cause brutale de notre organisation ni recours à un plan social » rassure Hassen Rachidi, le PDG de HRS.
 
La société affiche enfin une trésorerie brute de 9,6 M€ à fin décembre 2024, contre 6,7 M€ six mois plus tôt.


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