Marché & statistiques
En Europe, les ventes de voitures à hydrogène peinent à décoller

Avec un peu plus de 500 immatriculations enregistrées en 2019, les ventes de voiture à hydrogène restent limitées aux pays où l’infrastructure est la plus développée.
Il n’y pas de miracle ! Sans infrastructures, sans offre diversifiée et sans production à grande échelle, la voiture à hydrogène a du mal à décoller. Alors que la voiture électrique a cumulé près de 300.000 immatriculations l’an dernier, les ventes de voitures à hydrogène sont restées très confidentielles.
Selon les chiffres communiqués par l’Association des constructeurs automobiles européens (ACEA), seules 526 voitures à hydrogène ont été immatriculées sur le vieux continent au cours de l’année écoulée. Si le marché progresse tout de même de 64 % par rapport aux 320 unités écoulées en 2018, cela reste anecdotique si l’on considère les quelques 15,6 millions de voitures particulières immatriculées sur l’ensemble du marché européen en 2019.
Pour le reste des pays européens, les ventes se résument à seulement quelques unités. Alors que la Norvège et la Suisse totalisent respectivement 29 et 25 immatriculations sur l’année écoulée, la France affiche un résultat plutôt décevant. Alors que 10 immatriculations avaient été recensées en 2018, aucune vente n’a été comptabilisée par l’ACEA l’an dernier. Un constat étonnant, d’autant que l’initiative portée par Hype et ses partenaires autour du déploiement d’une flotte de taxis à hydrogène à Paris aurait dû doper les immatriculations.
Il n’y pas de miracle ! Sans infrastructures, sans offre diversifiée et sans production à grande échelle, la voiture à hydrogène a du mal à décoller. Alors que la voiture électrique a cumulé près de 300.000 immatriculations l’an dernier, les ventes de voitures à hydrogène sont restées très confidentielles.
Selon les chiffres communiqués par l’Association des constructeurs automobiles européens (ACEA), seules 526 voitures à hydrogène ont été immatriculées sur le vieux continent au cours de l’année écoulée. Si le marché progresse tout de même de 64 % par rapport aux 320 unités écoulées en 2018, cela reste anecdotique si l’on considère les quelques 15,6 millions de voitures particulières immatriculées sur l’ensemble du marché européen en 2019.
L’Allemagne en tête des ventes
Sans grande surprise, c’est dans les pays où les infrastructures d’avitaillement sont les plus développées que les ventes se révèlent les plus importantes. Forte d’un réseau de plus de 80 stations, l’Allemagne se classe ainsi en tête du marché européen avec 210 immatriculations. Plus surprenant, les Pays-Bas arrivent à la seconde place, passés de seulement 13 unités écoulées en 2018 à 156 en 2019. Classé troisième, le Royaume-Uni complète le podium avec 68 immatriculations.Pour le reste des pays européens, les ventes se résument à seulement quelques unités. Alors que la Norvège et la Suisse totalisent respectivement 29 et 25 immatriculations sur l’année écoulée, la France affiche un résultat plutôt décevant. Alors que 10 immatriculations avaient été recensées en 2018, aucune vente n’a été comptabilisée par l’ACEA l’an dernier. Un constat étonnant, d’autant que l’initiative portée par Hype et ses partenaires autour du déploiement d’une flotte de taxis à hydrogène à Paris aurait dû doper les immatriculations.
2018 | 2019 | Evolution | |
Allemagne | 154 | 210 | 36.36% |
Pays-Bas | 13 | 156 | 1100.00% |
Royaume Uni | 36 | 68 | 88.89% |
Norvège | 51 | 29 | -43.14% |
Suisse | 29 | 25 | -13.79% |
Autriche | 7 | 19 | 171.43% |
Belgique | 8 | 8 | 0.00% |
Danemark | 6 | 8 | 33.33% |
Suède | 5 | 2 | -60.00% |
Espagne | 1 | 1 | 0.00% |
France | 10 | 0 | -100.00% |