Energie
Hydrogène naturel : un gigantesque trésor caché en Sibérie ?
Mis à jour le 01.11.2024 à 14:40
Lors d’une conférence internationale sur l’hydrogène organisée à Moscou, Gazprom Hydrogen a annoncé le début de recherches approfondies pour l’extraction d’ hydrogène naturel en Sibérie.
Les recherches de Gazprom dans le domaine de l’hydrogène naturel ne datent pas d’hier. Depuis 2020, le groupe russe mène des études au champ de Kovykta, dans la région d’Irkoutsk, où les analyses de gaz extraits de plusieurs puits ont révélé la présence d’hydrogène naturel à une concentration de 3 %. Si la concentration n’est pas suffisamment élevée pour envisager une extraction industrielle immédiate, le PDG de Gazprom Hydrogen a souligné l’importance de cette avancée, qui confirme la présence d’hydrogène dans les sols.
Gazprom entend poursuivre ses analyses jusqu’à la fin de l’année. « Nous passerons ensuite à l'étape de la recherche d'options avec une concentration plus élevée en hydrogène. Les perspectives sont bonnes » a expliqué Konstantin Romanov, responsable de Gazprom Hydrogen.
Considéré comme l’un des plus importants sites de Russie avec des réserves de gaz exploitables atteignant 1,8 billion de mètres cubes, le champ de Kovykta présente des caractéristiques géologiques favorables à la coexistence de l’hydrogène avec d’autres gaz tels que le méthane, l’hélium et l’azote.
Capable de bouleverser l’équilibre géopolitique actuel, l'hydrogène naturel intéresse de nombreux états à travers le monde. Si son exploitation à grande échelle ne pourrait pas commencer avant la prochaine décennie (au mieux), il offre la perspective d’une énergie abondante et bon marché capable de compléter les ressources en hydrogène vert, produit par électrolyse. En France, des recherches ont déjà été menées, notamment en Lorraine et dans les Pyrénées-Atlantiques.
Les recherches de Gazprom dans le domaine de l’hydrogène naturel ne datent pas d’hier. Depuis 2020, le groupe russe mène des études au champ de Kovykta, dans la région d’Irkoutsk, où les analyses de gaz extraits de plusieurs puits ont révélé la présence d’hydrogène naturel à une concentration de 3 %. Si la concentration n’est pas suffisamment élevée pour envisager une extraction industrielle immédiate, le PDG de Gazprom Hydrogen a souligné l’importance de cette avancée, qui confirme la présence d’hydrogène dans les sols.
Gazprom entend poursuivre ses analyses jusqu’à la fin de l’année. « Nous passerons ensuite à l'étape de la recherche d'options avec une concentration plus élevée en hydrogène. Les perspectives sont bonnes » a expliqué Konstantin Romanov, responsable de Gazprom Hydrogen.
Considéré comme l’un des plus importants sites de Russie avec des réserves de gaz exploitables atteignant 1,8 billion de mètres cubes, le champ de Kovykta présente des caractéristiques géologiques favorables à la coexistence de l’hydrogène avec d’autres gaz tels que le méthane, l’hélium et l’azote.
Capable de bouleverser l’équilibre géopolitique actuel, l'hydrogène naturel intéresse de nombreux états à travers le monde. Si son exploitation à grande échelle ne pourrait pas commencer avant la prochaine décennie (au mieux), il offre la perspective d’une énergie abondante et bon marché capable de compléter les ressources en hydrogène vert, produit par électrolyse. En France, des recherches ont déjà été menées, notamment en Lorraine et dans les Pyrénées-Atlantiques.
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