Voiture hydrogène
Pour le patron de BMW, l'hydrogène sera plus branché que l'électrique
Alors que l’électrique à batteries investit massivement les gammes des constructeurs, le patron de BMW multiplie les sorties en faveur de l’hydrogène.
« Après la voiture électrique, qui existe depuis environ 10 ans et se développe rapidement, la prochaine tendance sera l'hydrogène. Lorsqu'il sera à l’échelle, l'hydrogène sera la chose la plus branchée à conduire » a promis Olivier Zipse, Président du groupe BMW, lors d’une interview organisée le 17 octobre dernier à Goodwood, en Angleterre.
Pour justifier ses propos, Oliver Zipse a avancé deux arguments forts qui synthétisent les principaux doutes autour des voitures électriques. Alors que la première, qui concerne toutefois aussi l’hydrogène, repose sur la problématique de disponibilité des infrastructures de recharge, la seconde pointe les soucis d’approvisionnement pour les batteries, notamment au niveau de certains métaux rares et stratégiques.
Zipse n'est d'ailleurs pas le seul grand patron du monde automobile à émettre des réserves sur la politique du tout-électrique. « La décision dogmatique de ne vendre que des électriques en 2035 a des conséquences sociales pas gérables », a déclaré Carlos Tavares, Président du groupe Stellantis, lors d'un entretien avec la presse organisé en marge du Mondial de l’Automobile, dénonçant les décisions « dogmatiques » et « naïves » prises par l’UE.
Au sein du groupe BMW, l’idée d’avoir recours à l’hydrogène n'est pas nouvelle. En 2005, la firme allemande avait construit une centaine d’exemplaires de la « Hydrogen 7 », une déclinaison de la BMW Serie 7 animée par un moteur à combustion V12 à hydrogène. Plus récemment, le constructeur a présenté la version définitive de l’iX5 Hydrogen, un SUV familial utilisant cette fois une pile à combustible. En parallèle, le groupe bavarois a entamé durant l’été la production des piles à combustibles qui équiperont le véhicule. Les 100 premiers exemplaires du iX5 Hydrogen seront livrés à des partenaires en Europe, en Asie et aux États-Unis. Sa commercialisation en grande série pourrait intervenir sous cinq ans.
« Après la voiture électrique, qui existe depuis environ 10 ans et se développe rapidement, la prochaine tendance sera l'hydrogène. Lorsqu'il sera à l’échelle, l'hydrogène sera la chose la plus branchée à conduire » a promis Olivier Zipse, Président du groupe BMW, lors d’une interview organisée le 17 octobre dernier à Goodwood, en Angleterre.
Une dépendance dangereuse
Sans forcément condamner la solution électrique à batteries, Zipse estime la diversité technologie nécessaire. « Dire qu’il n’y aura qu’un groupe motopropulseur est une chose dangereuse » a-t-il affirmé, faisant référence aux échéances fixées au Royaume-Uni (2030) et en Europe (2035) pour l’abandon des véhicules thermiques.Pour justifier ses propos, Oliver Zipse a avancé deux arguments forts qui synthétisent les principaux doutes autour des voitures électriques. Alors que la première, qui concerne toutefois aussi l’hydrogène, repose sur la problématique de disponibilité des infrastructures de recharge, la seconde pointe les soucis d’approvisionnement pour les batteries, notamment au niveau de certains métaux rares et stratégiques.
Zipse n'est d'ailleurs pas le seul grand patron du monde automobile à émettre des réserves sur la politique du tout-électrique. « La décision dogmatique de ne vendre que des électriques en 2035 a des conséquences sociales pas gérables », a déclaré Carlos Tavares, Président du groupe Stellantis, lors d'un entretien avec la presse organisé en marge du Mondial de l’Automobile, dénonçant les décisions « dogmatiques » et « naïves » prises par l’UE.
Au sein du groupe BMW, l’idée d’avoir recours à l’hydrogène n'est pas nouvelle. En 2005, la firme allemande avait construit une centaine d’exemplaires de la « Hydrogen 7 », une déclinaison de la BMW Serie 7 animée par un moteur à combustion V12 à hydrogène. Plus récemment, le constructeur a présenté la version définitive de l’iX5 Hydrogen, un SUV familial utilisant cette fois une pile à combustible. En parallèle, le groupe bavarois a entamé durant l’été la production des piles à combustibles qui équiperont le véhicule. Les 100 premiers exemplaires du iX5 Hydrogen seront livrés à des partenaires en Europe, en Asie et aux États-Unis. Sa commercialisation en grande série pourrait intervenir sous cinq ans.
Want to promote your activities to a French qualified professional audience?
Join our partners now to secure new business opportunities!
Join our partners
Join our partners now to secure new business opportunities!
Join our partners
Vous avez aimé cet article ? Ne manquez pas les suivants en vous abonnant à H2 Mobile sur Google News ou en nous suivant sur Linkedin.