Energie
Production d'hydrogène : l'immense potentiel de l'éolien offshore
Source : FreePik
GASCADE et Fluxys viennent de commander à DNV une étude intitulée "Specification of a European Offshore Hydrogen Backbone". D'après celle-ci, l'Europe pourrait produire 300 TWh d'hydrogène d'ici à 2050 grâce à l'électricité générée par ses parcs éoliens offshores en mer du Nord.
Selon Ulrich Benterbusch, directeur général de GASCADE, la demande en hydrogène de l'UE devrait atteindre 2000 TWh d'ici à 2050. La production d'hydrogène en mer s'avère donc cruciale pour satisfaire cette demande, ce qui permettra de décarboner de nombreux secteurs en Europe, tout en renforçant son indépendance énergétique.
"Produire de l'hydrogène à plus de 100 kilomètres du littoral et l'acheminer via un pipeline s'avère moins coûteux que de produire de l'hydrogène ou de l'électricité à terre, puis de le transporter sur la même distance", explique Claas Hülsen, l'un des auteurs de l'étude.
En mer du Nord, l'acheminement de l'hydrogène s'effectuera via plusieurs pipelines maillés. Ceux-ci pourraient relier les sites de production situés à plus de 100 kilomètres du rivage au réseau de gazoducs terrestres existant. La mer Baltique compte moins de zones de production d'hydrogène répondant au critère des 100 kilomètres de distance du littoral. Néanmoins, si la Finlande et la Suède veulent produire massivement de l'hydrogène et l'acheminer au sud de l'Europe, il est probable que ces pays optent pour un réseau de pipelines combinés.
Pour optimiser cette chaîne d'approvisionnement, les experts de l'étude conseillent de stocker jusqu'à 30 % de l'hydrogène produit dans des cavernes de sel. Ils estiment le coût des pipelines et des compresseurs de l'infrastructure offshore en mer du Nord à 10 % du coût total de l'hydrogène que celle-ci produira. Il serait ainsi possible d'atteindre un coût de 4,69 à 4,97 €/kg avec un investissement dans l'infrastructure de transport de l'hydrogène offshore de 35 à 52 milliards d'euros (ce qui inclut le stockage souterrain).
Selon Ulrich Benterbusch, directeur général de GASCADE, la demande en hydrogène de l'UE devrait atteindre 2000 TWh d'ici à 2050. La production d'hydrogène en mer s'avère donc cruciale pour satisfaire cette demande, ce qui permettra de décarboner de nombreux secteurs en Europe, tout en renforçant son indépendance énergétique.
"Produire de l'hydrogène à plus de 100 kilomètres du littoral et l'acheminer via un pipeline s'avère moins coûteux que de produire de l'hydrogène ou de l'électricité à terre, puis de le transporter sur la même distance", explique Claas Hülsen, l'un des auteurs de l'étude.
En mer du Nord, l'acheminement de l'hydrogène s'effectuera via plusieurs pipelines maillés. Ceux-ci pourraient relier les sites de production situés à plus de 100 kilomètres du rivage au réseau de gazoducs terrestres existant. La mer Baltique compte moins de zones de production d'hydrogène répondant au critère des 100 kilomètres de distance du littoral. Néanmoins, si la Finlande et la Suède veulent produire massivement de l'hydrogène et l'acheminer au sud de l'Europe, il est probable que ces pays optent pour un réseau de pipelines combinés.
Pour optimiser cette chaîne d'approvisionnement, les experts de l'étude conseillent de stocker jusqu'à 30 % de l'hydrogène produit dans des cavernes de sel. Ils estiment le coût des pipelines et des compresseurs de l'infrastructure offshore en mer du Nord à 10 % du coût total de l'hydrogène que celle-ci produira. Il serait ainsi possible d'atteindre un coût de 4,69 à 4,97 €/kg avec un investissement dans l'infrastructure de transport de l'hydrogène offshore de 35 à 52 milliards d'euros (ce qui inclut le stockage souterrain).
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